CYCLE DES APPRENTISSAGES PREMIERS (document élaboré à partir du "livret" du Ministère de l'Education Nationale)
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CYCLE DES APPRENTISSAGES PREMIERS (document élaboré à partir du "livret" du Ministère de l'Education Nationale)
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Vue d'ensemble
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Ce tableau gère aussi le relationnel puisque :
À d’autres moments que l’accueil, ce tableau est aussi utilisé pour des ateliers structurés, dans lesquels les élèves peuvent circuler en fonction des places disponibles. Corinne Famelart et Paul Psaltopoulos
| à lire aussi
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Le tableau d’ateliers est un système simple qui permet aux élèves d’accéder à une certaine forme d’autonomie. Il est utilisé au cours de l’accueil, mais aussi pendant tous les moments où les enfants travaillent en ateliers. Voici comment il a été fabriqué : c’est une grande planche de bois, au dos d’un meuble, dans un lieu central de la classe. Des colonnes sont tracées : elles correspondent chacune à un atelier différent. Dans chaque colonne sont plantés des crochets, un tout en haut pour le nom de l’atelier, les autres pour les prénoms des élèves. Le nombre de crochets dans chaque colonne est variable. Voilà à quoi cela ressemble actuellement : | Une forme certaine d'autonomie | |||||||||||||||||||
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Les cartes sont disponibles à côté du tableau d'ateliers. | Le nombre de crochets à chaque atelier détermine le nombre de places accessibles aux enfants. Chaque enfant dispose d’une carte rigide et perforée, avec son prénom, et, si nécessaire, sa photo. Ces cartes sont accrochées à côté du tableau d’ateliers. À l’accueil, lorsque l’enfant arrive, il va chercher sa carte pour s’inscrire au tableau d’ateliers. S’il est très jeune, il peut être aidé par l’adulte qui l’accompagne, par l’ATSEM, par le maître ou par un élève plus âgé. Il s’inscrit pour choisir par quelle activité il désire commencer la journée. Quand il a fini cette activité, il change librement sa carte d’atelier pour aller faire autre chose. Lorsqu’il veut aller à un atelier où tous les crochets ont une carte, il ne peut pas. Il doit choisir autre chose, ou attendre, ou convaincre certains enfants d’aller ailleurs. Ainsi, la circulation des enfants dans les différents coins de la classe est entièrement autonome. Cela permet également à l’élève d’anticiper l’endroit où il va aller. Il fait quelque chose parce que c’est une décision de sa part, et non pas le fruit du hasard. |
Refrain: Gouttes gouttelettes de pluie
Mon chapeau se mouille !
Mes souliers aussi.
1. Je marche sur la route
Je connais le chemin
Je passe à travers gouttes
En leur chantant ce gai refrain.
refrain
2. Je marche dans la boue
J'en ai jusqu'au menton
J'en ai même sur les joues
Et pourtant je fais attention.
refrain
3. Mais derrière les nuages
Le soleil s'est levé
Il sèche le village
Et mon chapeau et mes souliers.
Dernier refrain:
4. Gouttes gouttelettes de pluie
Adieu les nuages
Gouttes gouttelettes de pluie
L'averse est finie.
La participation des parents à la vie de l'institution préscolaire revêt une grande importance. En effet, l'enfant en âge préscolaire est encore dans une situation de transition, il a soif de découvrir le monde extérieur mais reste encore très attaché à son milieu familial. C'est la raison pour laquelle, l’institution préscolaire doit rester très proche des familles. L’enfant ne doit pas se sentir tiraillé entre les deux lieux qui rythment sa vie quotidienne. A l’institution préscolaire ou à la maison, l’enfant reste la même personne. Celui-ci doit percevoir l'existence de ponts reliant ces deux lieux de vie. Il n'a d'ailleurs pas attendu l'adulte pour les créer, il suffit de l'observer jouer. A la maison, il imite son éducateur reproduisant des séquences de sa vie scolaire. A l'école, il joue au papa et à la maman, reproduisant des scènes de sa vie familiale. Le rapprochement de ces deux lieux de vie le sécurise et assure une continuité cohérente dans son éducation. En effet, l'enfant ne doit pas percevoir de contradictions flagrantes entre les attitudes éducatives de l'éducateur et celles de ses parents. Dans le souci d’œuvrer à une harmonisation de l’éducation de l’enfant, la participation des parents doit être intégrée à la vie de l’institution préscolaire.
Cependant, l'ouverture de l’institution aux parents n'est pas toujours une tâche simple. Il est vrai qu’il est plus facile pour l’éducateur de s’adresser à des enfants qu’à des adultes. Celui-ci a toujours un peu peur d'être jugé par les parents. Leur introduction dans la classe peut lui donner l’impression d’une dépossession de son rôle et de son pouvoir. De leur côté, certains parents ne se sentent pas toujours très à l’aise dans une institution éducative particulièrement lorsqu’ils véhiculent une image d'eux-mêmes très dévalorisée en raison d’une absence totale de scolarisation ou d’une expérience scolaire négative. Ce manque d’estime les amène quelquefois même à démissionner de leur fonction éducative, préférant confier cette mission à des professionnels. Ce sentiment d’impuissance des parents est souvent perçu par l'éducateur comme une preuve de mauvaise volonté. Or, l’expérience montre que lorsque l'éducateur prend son travail à cœur et manifeste un grand intérêt pour les enfants, il parvient à le communiquer aux parents (particulièrement aux mamans). De ce fait, celles-ci vont se montrer beaucoup plus attentives et attentionnées vis à vis de leurs enfants.
Les liens entre la famille et l'institution préscolaire peuvent prendre des formes multiples (réunions, rencontres, échanges de savoir-faire...). En raison de l’organisation sociale du travail, les femmes sont généralement plus disponibles que les hommes, ce qui les amène à s’impliquer davantage dans l’éducation de leurs enfants.
Cependant, il faut également réfléchir aux moyens d’encourager la participation des pères dans la vie de l'institution de façon à ce qu’ils accordent, eux aussi, un plus grand intérêt au développement et à l’éducation de leurs enfants. Certaines rencontres avec les parents
auront lieu en dehors des moments de classe, d’autres au contraire, seront programmées pendant les moments de classe, dans le cadre d’activités spécifiques.
Les différentes modalités de participation des parents qui sont présentées dans ce document, ne constituent pas une liste exhaustive. Au contraire, l'éducateur peut en imaginer d'autres. Pour ce faire, il doit se laisser guider par le contexte dans lequel il travaille, par l'observation des besoins des enfants, par les demandes et les centres d'intérêt des enfants et, bien sûr, par les demandes des parents.
Dans la plupart des institutions préscolaires, la participation des parents se limite à leur contribution financière (paiement des frais de scolarité et rappel des retards de paiement). L’instauration d’un autre type de relation risque fort d’exiger du temps. La création d’un climat de confiance mutuelle représente un travail de longue haleine et demande beaucoup de persévérance de la part de l'éducateur.
L’instauration d’un véritable partenariat éducatif entre professionnels et parents permet de créer un climat de confiance mutuelle. L’institution préscolaire peut alors avoir une place importante dans la communauté et constituer un pôle de vulgarisation des besoins de l’enfant et de la culture enfantine.
Extrait du guide « La participation des parents au préscolaire »
Collection ATFALE pour le préscolaire; B. EL ANDALOUSSI.
Par Emmanuelle CANUT, maître de conférences en sciences du langage, Nancy-Université, membre du laboratoire