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  • : OBJECTIF SOLEIL - Ecoles Almanal et Chaims
  • : Le désir de permettre aux enfants marocains des quartiers défavorisés d'aller à l'école maternelle. En créant grâce à ce blog un partenariat de développement solidaire entre l'école Al manal de Sidi-el-bernoussi et l'école Chaims de la balnlieue de Rabbat et les français et françaises qui sont prêts à s'engager dans cette action. Ce blog se veut aussi lieu de ressources éducatives.
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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 12:04

- Inégalité entre les région et entre les sexes:

- Absence des compétences et des outils

Quelle place donne-t-on au préscolaire au Maroc? La Charte d’éducation et de formation (2009) le qualifie de levier principal de la réforme. Mais la réalité est beaucoup plus complexe. Dix ans après le lancement de la réforme, peu de choses ont beaucoup changé.

Au contraire, à l’image du reste, elles se sont aggravées. Devant ce tableau chaotique, le ministère de tutelle et le Conseil national supérieur de l’enseignement ont lancé un plan d’urgence pour «insuffler une nouvelle dynamique à cette réforme», et surtout, répondre à la dégringolade du Maroc dans le classement mondial.

Comme pour le reste, le préscolaire est donc considéré comme une priorité par le plan d’urgence. Ces problématiques ont été exposées lors d’un colloque organisé par le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, les 6 et 7 octobre à Rabat. «Une structure dédiée exclusivement au préscolaire sera créée dans les couloirs du ministère de l’Enseignement», tranquillise Khadija Benchouikh, directrice chargée de la Promotion de l’enseignement privé et du préscolaire.

Il faut dire que les chiffres sont alarmants. Selon la direction des statistiques, seuls 132.491 ont bénéficié d’enseignement préscolaire moderne en 2007, le reste (570.000) est passé par les écoles coraniques traditionnelles. Au total, un enfant scolarisé sur trois n’a pas bénéficié d’un enseignement préscolaire. Dans le monde rural, la proportion est proche d’un enfant sur deux, et pour les petites filles, elle dépasse les deux tiers.

Tous les participants au colloque ont mis l’accent sur la place particulière du préscolaire, un lieu d’expérience et d’apprentissage essentiels qui permet de sortir de la petite enfance. «Le préscolaire doit assurer un éveil au développement corporel, à la communication orale et écrite et un éveil mathématique et scientifique», a insisté Patricia De Boeck, experte à l’Unesco, venue partager sa longue expérience dans le domaine. «Le préscolaire est le premier affrontement avec le monde extérieur, il faut être vigilant afin de mieux répondre aux besoins de ces enfants», ajoute l’experte. Selon elle, les premières conditions doivent être respectées pour réussir un préscolaire de qualité: développer une pédagogie d’accueil, proposer un préscolaire où les enfants peuvent s’épanouir (Jeux-permis), assurer l’hygiène et la santé de l’enfant.

L’enseignement au cycle préscolaire exige de la part des éducateurs des compétences spécifiques et complexes. Construire ces compétences relève de la formation initiale, cependant la formation continue doit accompagner l’enseignant tout au long de sa vie professionnelle. Au Maroc, l’absence de structures chargées de la formation de cadres du préscolaire constitue une des raisons majeures des dysfonctionnements du secteur.

«Pour changer les choses, le Maroc a l’obligation de disposer de formateurs de qualité», insiste Xavier Rosy, le deuxième expert de l’Unesco invité à ce colloque. Les formateurs doivent, ainsi, être conscients des besoins des enfants et capables d’exploiter les atouts de l’environnement dans un but éducatif. Or, sans structures stables pour la formation initiale et continue en matière du préscolaire, il ne faut s’attendre à aucune révolution dans le secteur. «Même pas à une légère amélioration», renchérit le président de l’Instance nationale du préscolaire.

Un autre problème à surmonter: celui des curricula. Nul ne conteste leur importance dans l’enseignement en général, et dans le préscolaire en particulier. Le curriculum est un instrument stratégique essentiel dans la promotion d’une éducation de base. C’est pour cette raison que le curriculum du préscolaire devrait occuper une position importante dans les programmes d’éducation. Il doit prendre en charge les valeurs auxquelles se réfère la société et «sa philosophie doit aller dans une démarche de résolution de problème», selon les termes de Patricia De Boeck.

Le sujet est battu et débattu. Reste à savoir comment le gouvernement compte s’y prendre sur le terrain. Pour la plupart des participants dans ce colloque, ceci n’est qu’une rencontre comme les autres. «Nous avons déjà participé à ce genre de rencontre, mais au niveau de la mise en œuvre des recommandations, on n’a rien vu venir», martèle le président de l’Instance nationale du préscolaire.

Le colloque organisé par le ministère est tenu dans le cadre du programme national d’appui à l’enseignement fondamental (APEF). Financé par l’AFD (Agence française de développement), ce programme a coûté près de 6 millions d’euros. Trois composantes forment les principaux grands chantiers de ce programme : le plan académique d’éducation et de formation, la gestion du temps scolaire et le préscolaire et l’éducation non formelle.

 

D'apres leconomiste.com

 

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 19:14

Si au Maroc, l’objectif de généralisation de l’enseignement primaire (6 – 11 ans) peut être considéré comme atteint, il n’en est pas de même en ce qui concerne la scolarisation des jeunes enfants dont l’âge se situe entre 3 et 5 ans. Depuis les années 1990, l’intérêt pour l’éducation préscolaire s’est renforcé au Maroc et plusieurs mesures ont été prises pour développer un enseignement préscolaire généralisé et de qualité.

Toutefois, l’enseignement préscolaire reste privé à 100%. Les investisseurs privés ciblant les zones riches au détriment des zones rurales ou défavorisées et pauvres, un écart criant existe selon les secteurs urbain/ruraux ; les milieux sociaux économique….

De ce fait et malgré les efforts consentis pour réorganiser le secteur du préscolaire et faciliter sa mise en valeur, l’enseignement préscolaire au Maroc connaît un retard important et se caractérise par une multitude de formules sur le plan des infrastructures, de la formation des éducateurs et éducatrices ainsi que sur le choix des modèles éducatifs.

Selon une étude réalisée en 2004 seulement 53% des enfants en âge de recevoir un enseignement préscolaire sont scolarisés. Ce qui représente un déficit d’environ 47% en matière de préscolarisation.
Sur ces 53% d’enfants fréquentant une structure préscolaire, 20% des enfants fréquentent une école maternelle moderne et 80% des enfants sont inscrits dans des jardins d’enfants.

Qu’il s’agisse des écoles maternelles modernes ou des jardins d’enfants, l’enseignement préscolaire est privé à presque 100 %. Il existe quelques écoles publiques qui intègrent une classe maternelle mais elles sont en nombre très limité. Le coût de la scolarisation préscolaire est à la charge des familles. Il varie considérablement d’une structure à l’autre.

Les écoles maternelles modernes :
La plupart du temps implantées dans les grandes villes, dans des locaux spacieux, elles sont financées par des capitaux privés (familles, communautés, ONG, missions diverses, entreprises, prestataires de services à but lucratifs…). Elles dispensent un service de qualité pour un coût de scolarisation pouvant être très élevé. Elles sont fréquentées par les enfants des classes moyennes « supérieures » et des classes aisées. Les éducateurs et éducatrices ont un niveau scolaire élevé et bénéficient d’une formation initiale et continue qualifiante permettant de mettre en œuvre une pédagogie moderne et active adaptée aux besoins et intérêts des jeunes enfants qui leurs sont confiés. Les méthodes de travail, les outils pédagogiques et le matériel utilisé s’apparentent très fortement à nos écoles maternelles françaises.

Les jardins d’enfants :
On distingue plusieurs sortes de jardins d’enfants : les jardins d’enfants coraniques qui dispensent un enseignement essentiellement religieux et les jardins d’enfants « associatifs » qui parallèlement à l’enseignement du coran intègrent d’autres matières comme la lecture, les mathématiques… Quels qu’ils soient, les jardins d’enfants sont fréquentés par les enfants des classes moyennes « inférieures » et des classes défavorisées et pauvres des villes et des secteurs ruraux. Les locaux sont souvent exigus et dans un état très médiocre. Ce peut être : une mosquée, une habitation, une pièce (parfois un garage). Ils peuvent avoir plusieurs fonctions : alphabétisation des femmes, bibliothèque, cours de soutien scolaire pour les plus grands etc… l’équipement (mobilier, matériel éducatif et pédagogique) est réduit et souvent en mauvais état. Les éducatrices ont un niveau scolaire plus ou moins élevé. Elles n’ont que peu (voir pas du tout) de formation leur permettant d’exercer leur fonction dans de bonnes conditions. Quand ils le peuvent, les parents versent des sommes modiques contribuant ainsi à la préscolarisation de leurs enfants.

                                               

           D'aprés AZEKKA FRANCE-MAROC

       devellopement et solidarité

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 23:14
 Maroc : 370.000 élèves ont abandonné l’école en 2006
le 17/4/2007 14:30:00

Le Maroc traîne un boulet qui inhibe sérieusement ses chances de décollage économique et social : 10 millions de Marocains ne savent ni lire ni écrire. Le dernier recensement de la population, celui de 2004, qui donne ce chiffre, ajoute qu’un peu plus d’un million d’enfants âgés de 9 à 14 ans sont non scolarisés.
A cette masse d’analphabètes formée par les jeunes en âge de scolarité, il faut ajouter les 400 000 enfants qui quittent annuellement les bancs de l’école (ils étaient 368 000 élèves en 2004-05). Et c’est l’enseignement primaire, censé dispenser l’éducation de base, sans laquelle tout enfant sera un analphabète, qui vient en tête (ou plutôt en queue de peloton). En effet, 216 176 élèves ont quitté l’école en 2005-06.

Cette déperdition scolaire, estimée à 6% des effectifs inscrits en 2006, annihile tous les efforts entrepris par le Maroc en matière de généralisation de la scolarité au niveau de l’école primaire : 93% des enfants entre 6 et 11 ans sont en effet scolarisés.

Un manque à gagner de plus de 2 milliards de DH dû au taux élevé d’analphabètes

Par rapport aux autres pays du Maghreb, le Maroc est mal classé en termes de capacité de rétention des enfants à l’école : en Algérie et en Tunisie, le taux d’abandon scolaire varie entre 2 et 3% en cinquième année de l’école primaire. On s’en doutait, parmi les enfants non scolarisés ou déscolarisés au Maroc, ce sont les filles (58,4%) et les enfants habitant en zones rurales (80%) qui sont les grandes victimes. Par ailleurs, 40 % de ces enfants non scolarisés ou qui ont quitté précocement l’école sont en situation de travail.

Cela signifie d’abord un énorme manque à gagner économique à souligner. Une étude, menée en 2006 par le secrétariat d’Etat chargé de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle, en partenariat avec l’Unicef, sur « La non scolarisation au Maroc, une analyse en termes de coût d’opportunité », a calculé les bénéfices que le Maroc aurait pu tirer s’il ne traînait pas ce taux élevé d’analphabètes. Chaque année d’étude supplémentaire passée dans le primaire, calcule ce rapport, « est susceptible de procurer 12,7% d’augmentation de salaire (contre 10,4% dans le secondaire) ». Le gain est plus élevé d’environ un point pour les filles, et ce aussi bien dans le primaire qu’au niveau du collège. En bénéfices nets, le manque à gagner net total pour la société représente pratiquement un demi pourcentage du PIB de l’année 2004.

Il est estimé à 2, 8 milliards de DH. C’est dire le rôle déterminant de l’éducation fondamentale dans le processus du développement d’une société. Ce n’est pas un hasard si l’économiste Amaryta Sen, prix Nobel d’économie 1998, place la généralisation de l’éducation de base au cœur du processus du développement humain. Au-delà de l’utilité directe dont un tel investissement est susceptible de faire bénéficier les individus et l’ensemble de la société, cet économiste met l’accent sur le rôle majeur de l’éducation dans l’amélioration des potentialités humaines élémentaires : instruit, l’homme serait plus épanoui, sa capacité de choisir et de se prendre en charge serait plus importante.

Fournitures scolaires, frais d’inscription, d’assurance..., des éléments de dissuasion

Pourquoi ce taux élevé d’enfants qui abandonnent les classes pour aller rejoindre la masse élevé des analphabètes adultes ? Deux raisons sont invoquées par le département de tutelle. Il y a d’abord la pauvreté des ménages marocains qui les rend incapables de subvenir aux besoins scolaires de leurs enfants, et il y a ensuite la qualité logistique et pédagogique de l’enseignement, particulièrement dans le rural.

La première catégorie des causes, appelée causes extrascolaires, influe considérablement sur le choix que fait un ménage de ne pas inscrire son enfant à l’école, et sur celui de l’en soustraire une ou deux années seulement après son inscription. D’autant que, dans le monde rural et dans les milieux pauvres des zones urbaines, un enfant est, por ses parents, lui-même source exploitable de revenus. Le revenu qu’apporte un enfant qui travaille, selon une enquête qualitative menée en 2004 par Nahed Bennani dans le cadre de son DESA (enquête qui a concerné 50 enfants), est de 300 DH en moyenne : il s’agit d’enfants qui travaillent dans les secteurs de l’agriculture, de l’artisanat, dans les ateliers de mécanique et dans la rue.

L’achat des fournitures scolaires vient en tête des raisons de l’abandon scolaire. Elles représenteraient en moyenne 10% des revenus, soit environ 1 200 DH par enfant lors de chaque rentrée scolaire. Ce chiffre, multiplié par le nombre d’enfants par ménage, s’avère assez lourd. Toutefois, il n’y a pas que les fournitures scolaires proprement dites qui pèsent, mais aussi les frais d’assurance, ceux qu’il faut payer à l’association des parents d’élèves, les nécessaires débours pour la tenue vestimentaire, sans parler des frais de cours supplémentaires (voir témoignage ci-dessous). Ce constat fait douter les rédacteurs de l’étude précitée réalisée en partenariat avec l’Unicef, du principe de la gratuité de l’éducation fondamentale stipulé par la Charte d’éducation et de formation, un principe qui reste plus théorique que pratique. « Si l’Etat ne met pas le paquet pour résorber ce problème, il y a fort à parier que l’hémorragie liée à la déperdition scolaire continuera », clame un inspecteur de l’enseignement fondamental. Une prise en charge des fournitures scolaires par les pouvoirs publics s’impose donc, assène-t-il.

D’autant qu’elle « est de nature à compenser les coûts supportés par le budget de l’Etat dans l’éducation non formelle », souligne l’étude précitée. En effet, le nombre des bénéficiaires de cette éducation non formelle a atteint, en 2005-2006, 34 293 élèves, sachant que l’Etat participe par une subvention qui va jusqu’à 1200 DH par élève au profit des associations qui s’en chargent, soit 41 MDH.

La qualité de l’école est aussi à l’origine de l’abandon scolaire

Il y a d’autres causes extrascolaires qui font fuir l’enfant de l’école, outre la pauvreté des ménages, toutes liées aux difficultés sociales et familiales où baignent les enfants en âge d’aller à l’école. Une enquête menée par l’Unicef en 2004les énumère ainsi : le travail des enfants, l’état de santé de l’élève, la séparation des parents (divorce), l’analphabétisme des parents, l’attitude négative des parents vis-à-vis de l’école, l’éloignement des écoles et des collèges, le mariage précoce des filles, le mouvement des populations (flux migratoires).

Enfin, le facteur économique est loin d’être le seul responsable de l’abandon scolaire : la qualité de l’école y participe d’une façon décisive. La relation de l’enfant avec son école est tout sauf une relation d’amour : là aussi les raisons sont multiples. L’échec scolaire est dû à la mauvaise relation de l’élève avec ses enseignants, relations souvent fondées sur la violence et la dévalorisation de l’enfant, au manque de matériel pédagogique, à l’inadaptation des structures, à l’absentéisme des enseignants, au manque désastreux d’activités parascolaires et ludiques, au défaut de formation initiale des enseignants aux besoins de l’école et des élèves. La liste des raisons qui démotivent l’élève et l’incitent à chercher d’autres opportunités en dehors de l’école est relativement longue. Ce sera alors l’analphabétisme pour toute la vie, la rue et son cortège de délinquance, de drogue, de chômage, ou d’envie d’émigrer sous d’autres cieux à la recherche d’une vie meilleure.

Que faire pour arrêter l’hémorragie ? Quoique modeste en terme d’efficacité (le chantier est vaste : on compte actuellement 1 018 000 enfants non scolarisés ou ayant quitté l’école) le travail du secrétariat d’Etat chargé de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle n’est pas à dénigrer. En partenariat avec un tissu associatif très actif, dense, puisque faisant appel à quelque 32 000 associations, il a pu lancer une stratégie autour de deux axes.

Essayer d’abord d’arrêter le flux qui alimente le contingent des analphabètes, en identifiant les enfants qui risquent d’interrompre leur scolarité : un travail préventif qui touche ceux qui ont des difficultés scolaires ou ont des problèmes sociaux. Offrir ensuite, dans le cadre d’un travail curatif, aux enfants non scolarisés ou ayant quitté précocement l’école, une deuxième chance dans le cadre de l’éducation non formelle, en vue de leur réinsertion scolaire ou de leur insertion professionnelle ou sociale. Pour les premiers, le Secrétariat d’Aniss Birou a essayé d’installer, dans les écoles primaires, des cellules de veille, avec un taux de couverture de 72% en 2005 et de 87% en 2006. Objectif : travailler sur les causes qui font fuir les enfants de l’école pour les éloigner des comportements à risque (vagabondage, délinquance, exploitation dans le travail…) et essayer d’en retenir le plus grand nombre.

Concernant les seconds, le Secrétariat offre une école non formelle aux enfants qui ont échoué pour essayer de repêcher et de réintégrer dans l’éducation formelle ceux qui peuvent l’être.

Les résultats sont modestes sur le terrain : le nombre des bénéficiaires de cette éducation non formelle au titre de l’année 2005-06 n’a pas dépassé les 34 294 élèves, dont 17 255 ont été pris en charge par les ONG et c’est le rythme moyen annuel qu’ont pu soutenir jusqu’à ce jour les pouvoirs publics pour résorber la masse de ces laissés-pour-compte de l’école. Le Secrétariat ambitionne de baisser le taux de déperdition scolaire à 2% annuels à l’horizon 2010 au lieu des 6% actuels, sachant que le coût de l’éradication de l’analphabétisme des jeunes est estimé à 1 580 million de dirhams. Vaste et ambitieux programme.

La vie éco , bladi
Jaouad Mdidech

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 23:16

Rappelons quelques chiffres :


66% d’analphabètes en milieu rural, dont 83% de femmes ;

Près d'un Marocain sur 5 vit en dessous du seuil de pauvreté
(<1$/jour) ;

le revenu moyen par habitant en 2004 est de 1.687 $, soit 20 fois moins qu’en France ;


environ 14.000 enfants vivent dans les rues, dont près de 2.600 de moins de 9 ans;
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