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  • : OBJECTIF SOLEIL - Ecoles Almanal et Chaims
  • : Le désir de permettre aux enfants marocains des quartiers défavorisés d'aller à l'école maternelle. En créant grâce à ce blog un partenariat de développement solidaire entre l'école Al manal de Sidi-el-bernoussi et l'école Chaims de la balnlieue de Rabbat et les français et françaises qui sont prêts à s'engager dans cette action. Ce blog se veut aussi lieu de ressources éducatives.
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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 21:31

comptines alphabétiqueS


Une autres comptine  peut-être déjà très connue ... (que mes petits adorent!) Marion

J'ai un petit chat
A A A A A
Il est enrhumé
E E E E E
Je l'ai mis au lit
I I I I I
Je l'ai mis au chaud
OOOOO
On n'a jamais vu
U U U U U
Un chat si têtu
A E I O U .

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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 22:54

LA MAISON DES NOMBRES

 

Domaine : découverte du monde : approche du nombre

 

Objectifs :

-          reconnaître globalement et exprimer des petites quantités organisées en configurations connues (doigts de la main, constellation, dés)

-          associer le nom des nombres avec leur écriture chiffrée en se référant à une bande numérique

 

 

Séance 1 : Par groupe atelier, présentation de la frise numérique.

Atelier dirigé

Durée : 20 minutes

Matériel : une planche cartonnée, des photocopies de main montrant 1,2,3 doigts, des sachets transparents contenant 1,2,3 bonbons, boutons, allumettes, bougies, cailloux, …

Les enfants de la classe ayant tous trois ans, on se limitera au début de l’année à trois objets par collection. Dans un premier temps, la maîtresse dispose sur la table les sachets mélangés. Les élèves les manipulent librement puis ils les trient en fonction de critères au choix.

La maîtresse propose ensuite d’observer le plan de  travail mural (la frise) : que voyez-vous ? qu’est-ce que ça nous dit ?  Les élèves s’exprimeront : « on voit deux doigts, trois doigts comme ça,… ». La maîtresse expliquera alors la lecture du tableau : maison du 1, maison du deux, maison du trois,… chaque élève à tour de rôle, est invité à choisir un sachet et à le placer dans la maison correspondante. Ensemble, nous redirons quelle est la maison et essaierons de faire le nombre correspondant à l’aide de nos doigts.

 

Séance 2 : collective au regroupement.

Durée : 5 à 10 minutes

Matériel : une planche cartonnée, des photocopies de main montrant 1,2,3 doigts, des sachets transparents contenant 1,2,3 bonbons, boutons, allumettes, bougies, cailloux, …

Après un rappel de la séance 1, nous reprendrons collectivement cette activité régulièrement pendant plusieurs jours afin que chaque enfant puisse manipuler et s’approprier cette frise.

 

Séance 3 : par groupe atelier, la maison du 1 et la maison du 2.

Atelier semi-dirigé

Durée : 20 minutes

Matériel : fiches enfant et fiche enseignante A3, des étiquettes de sachets contenant un ou deux objets, colle.

Les 5 premières minutes seront consacrées à nouveau à un travail de manipulation collective du petit groupe mais avec les maisons du 1 et du 2 de la fiche (format A3) et des étiquettes de sachets contenant un ou deux objets. Ensuite la maîtresse demandera aux enfants : prenez une étiquette dans la boite, qu’est-ce que c’est ?  (les étiquettes seront découpées à l’avance pour ne pas surcharger les enfants), «  un bouton ou deux crayons, ou … », alors posez-la dans sa maison et on la colle. Refaire la même chose avec quatre ou cinq étiquettes.

 

Séance 4 : par groupe atelier, la maison du 1, la maison du 2 et la maison du 3.

Atelier semi-autonome

Durée : 20 minutes

Matériel : fiches enfant et fiche enseignante A3, des étiquettes de sachets contenant un, deux ou trois objets, colle.

Idem séance 3.

 

Après les vacances de Noël, les enfants nés en début d’année fêteront leur 4 ans. Lors de l’anniversaire, l’enfant et la maîtresse diront bien qu’il a eu 4 ans et essaiera de faire quatre avec ses doigts. Nous n’irons pas plus loin ce jour-là pour garder le plaisir de l’anniversaire mais la maîtresse gardera dans un sachet les quatre bougies pour lancer la séance 5.

Séance 5 : collective au regroupement.

Durée : 10 minutes

Matériel : une planche cartonnée, des photocopies de main montrant 4 doigts, des sachets transparents contenant 1,2,3,4 bonbons, boutons, allumettes, bougies, cailloux, …

La maîtresse propose d’observer le plan de  travail mural (la frise) : que voyez-vous ? qu’est-ce que ça nous dit ?  Les élèves s’exprimeront : « il y a une nouvelle maison, c’est la maison du 4, les doigt sont comme ça,… », chaque élève à tour de rôle, est invité à choisir un sachet et à le placer dans la maison correspondante. Ensemble, nous redirons quelle est la maison et essaierons de faire le nombre correspondant à l’aide de nos doigts.

 

Séance 6 : par groupe atelier, la maison du 1, la maison du 2, la maison du 3 et la maison du 4.

Atelier semi-autonome

Durée : 20 minutes

Matériel : fiches enfant et fiche enseignante A3, des étiquettes de sachets contenant un, deux, trois ou quatre objets, colle.

Idem séance 3.

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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 22:20
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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 18:23


Ingrédients pour la pâte à crêpe rapide :

- 4 oeufs

- 1 pincée de sel
- 1 verre (20cl) de farine
- 1 verre d'eau tiède
- 1 verre de farine
- 1 verre d'eau tiède
Préparation :

Mélange tous les ingrédients.
Ajoute 2 à 3 cuillères d'huile (ou de beurre fondu)
Et maintenant trouve vite quelqu'un qui a une poêle pour faire cuire tes crêpes!!
N'oublie pas d'essayer de faire sauter la première et de la rattraper dans la poêle !
Et c'est encore meilleur quand on la partage avec des amis !
Bon appétit !

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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 10:51

8h20 - ATELIERS
présence participante des parents dans la classe
fermeture de la porte d'entrée de l'école à 8h40

Bonjour !
1- Tableau de présence :
Les enfants inscrivent leur présence avec une étiquette prénom
2- Ateliers  permanents, sans consignes :
-Préparation de la collation avec l’ATSEM de la classe
-Lecture offerte par des parents dans le coin bibliothèque
-Diaporama sur l'ordinateur
-Langage entre pairs par le biais de jeux d'imitation dans le coin maisonnette et dans l'aire centrale délimitée par la bande blanche
-Echanges autour des cahiers
3- Ateliers temporaires, à consignes au fil du projet de classe :
Individuels ou collectifs, dirigés ou autonomes
Projets de classe traversant les 6 domaines d’apprentissages 

1- « S'approprier le langage  »
2- « Découvrir l'écrit  »
3- « Devenir élève »
4- « Agir et s'exprimer avec son corps »
5- « Découvrir le monde  »
6- «Percevoir, sentir, imaginer, créer »

4- Responsabilités :
deux enfants sont responsables d'une tâche pour les 4 jours de la semaine

- " je range la classe "
- " je compte les absents "
- " je sers la collation "
- " j'arrose les plantes "

9h00 - REGROUPEMENT

1- Appel
2- Validation des responsabilités
3- Ancrage du projet de classe
4- Bilan immédiat d'un atelier par échanges autour des productions
4- Chants et comptines autour de la " valise magique "


9h15 - COLLATION

1- Passage aux toilettes , collectif en début d’année
2- Lavage des mains
3- Collation
(mise en place de responsabilités évolutives)


9h40 - REGROUPEMENT

1- Présentation personnalisée de « curiosités » de la maison :
    objets , écrits, collages sur le cahier de l’enfant
                                        ou
2 - Lecture offerte de l’album de la semaine
     trame narrative travaillée en grand groupe

ou POURSUITE DES ATELIERS

1- Ateliers  permanents, sans consignes :
-Préparation de la collation avec l’ATSEM de la classe
-Lecture offerte par des parents dans le coin bibliothèque
-Diaporama sur l'ordinateur
-Langage entre pairs par le biais de jeux d'imitation dans le coin maisonnette et dans l'aire centrale délimitée par la bande blanche
-Echanges autour des cahiers
2- Ateliers temporaires, à consignes au fil du projet de classe :
Individuels ou collectifs, dirigés ou autonomes
Projets de classe traversant les 6 domaines d’apprentissages 

1- « S'approprier le langage  »
2- « Découvrir l'écrit  »
3- « Devenir élève »
4- « Agir et s'exprimer avec son corps »
5- « Découvrir le monde  »
6- «Percevoir, sentir, imaginer, créer »

 

10h00 - ACTIVITES PHYSIQUES

Unités d’enseignement par cycles ( environ 15 séances )

10h30 - RECREATION

S’habiller et se chausser tout seul
Jouer avec les copains dehors, vélos, jeux traditionnels de cour


11h10 - BILAN de la matinée

11h20 - 11 h30 Sortie


13h20 - ACCUEIL    dans la salle de couchettes
Installation matérielle et ... affective du coucher
Coussins, doudous, serviettes éponge, couvertures …

13h30 - ENDORMISSEMENT
Musique douce, pénombre,
présence sécurisante d'une ATSEM

14h45 - ACCUEIL    échelonné dans la classe
Lecture d’albums, jeux d’imitations, jeux éducatifs

15h00 - ATELIERS

Projets de classe traversant les 5 domaines d’apprentissages :
1- Remédiation individualisée pour quelques élèves
2- Exercices d’ancrage, d’entraînement et de réinvestissement
pour les autres enfants.
3- Jeux d'imitations, jeux éducatifs

15h30 - LECTURE OFFERTE de l’album de la semaine
                     ou

           - ECOUTE ET VOIX

1- Audition musicale, rythmes, jeux vocaux, reconnaissance auditive
2- Jeux sur les réalités sonores du langage, syllabes, rimes, assonances


15h45-RECREATION
S’habiller
Jouer avec les copains dehors, vélos, jeux traditionnels de cour

16h10- BILAN  de la journée

16h20 - 16h30 Sortie

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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 10:48

1-Principes,démarche et rôle de l’enseignant

« Le jeune enfant agit avec son corps et expérimente, en les vivant, les rapports sensibles qu'il entretient avec les choses et avec le monde. L'approche sensible est un moyen d'apprendre qui ne se distingue que progressivement de l'approche rationnelle, à mesure que l'enfant apprend à mieux différencier un sentiment, une impression, un argument.
Les activités artistiques entretiennent de nombreux liens avec d'autres domaines d'apprentissage qu'elles permettent de compléter ou de prolonger. Elles ne sont pas seulement des moyens d'expression et de découverte. Elles ouvrent des voies pour s'approprier des connaissances.
Les apports de l'enseignant ménagent l'ouverture au dialogue, à la comparaison, permettent l'appropriation de savoir-faire et favorisent les projets.
L'école maternelle propose une première sensibilisation artistique. La rencontre avec les œuvres et les artistes nourrit la curiosité de l'enfant et sa capacité à s'émerveiller. Elle lui apporte des repères.
L'enseignant l'encourage à exprimer ses réactions face aux productions. Il l'incite à trouver des liens entre les inventions, les solutions des créateurs et ses propres tentatives. Il se familiarise avec des œuvres qu'on lui fait découvrir dans des contextes différents. Il en perçoit des aspects divers et en distingue certaines particularités. Il acquiert ainsi un début de culture visuelle et musicale.
Ces rencontres s'appuient sur le plaisir de la découverte de l'enfant, visent à nourrir sa curiosité et son regard, à développer son intérêt. Les œuvres et les artistes proposés viennent en appui d'une expérience créative concrètement vécue. Les repères culturels permettent d'aborder l'œuvre dans son contexte, apportent des connaissances sur l'œuvre, l'artiste et sa démarche.
Les moments d'échanges donnent l'occasion d'évoquer les procédés utilisés, de constater les effets produits, d'exprimer les sensations éprouvées. Ils permettent à l'enfant d'exercer sa faculté d'observer, d'enrichir son vocabulaire, de préciser sa démarche et d'écouter d'autres manières de faire et de voir
Les activités de création offrent à l'élève des situations où s'associent les désirs de faire, voir, penser et dire.
L'activité sensorielle s'appuie sur le langage qui aide à nommer les sensations et à établir progressivement des relations entre elles.
Le langage oral qui accompagne l'action permet la mise en mots et l'objectivation de l'expérience.

L'enseignant aide l'enfant à préciser son expression, en engageant le dialogue et en multipliant les interactions.»
Extraits programmes 2002

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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 10:40
  Check-up pour écrire  UNE FICHE DE PREPARATION POUR SA CLASSE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les points ci-dessous ne seront probablement pas tous abordés .
Cependant, il peut être utile de se reférer à ce chek-up pour rédiger une fiche de prép.

PRÉPARER SA CLASSE
C’EST ESSAYER
DE “SE PENSER” AVEC LES ÉLÈVES

ESSAYER
-DE SE VOIR
-DE S’ENTENDRE
-DE SE SENTIR
PENDANT LA SÉQUENCE

Ne pas hésiter à prendre sa fiche de préparation avec soi pendant la séquence.
C’est un outil de travail.

indiquer
-le titre de la séance
-le domaine, la discipline
-le n° d’ordre de la séance dans la progression

A- MODALITES

qui ? quand ? où ? quoi ?

1- EFFECTIF ?
Qui ? Le nombre d’enfants ?
les différents modes de regroupements des élèves
-le grand groupe :
-multi-âge ?
-hétérogène ?
-homogène ?
-le petit groupe :
-homogène ?
-Hétérogène ?
-de besoins ?
-d’apprentissages ?
-individuel

2-DUREE ?
Quand ? combien de temps ?
Fréquence ?

3-LIEU ?
Où ?
éventuels déplacements ?

4-SUPPORTS ?
Avec quoi ?

PRÉPARATION MATERIELLE ?
-De quoi est-ce que j’ai besoin ?
-De quoi les enfants ont besoin matériellement ?
-C’est souvent de l’installation matérielle que dépend la réussite pédagogique d’une séquence ...
-Penser au confort des enfants, à la lisibilité pour tous des supports,etc ...

RECHERCHE DOCUMENTAIRE ?
-Livres de références, bibliographie
-Documents personnels, bibliothèques municipales secteur enfants, médiathèque I.U.F.M. , bibliothèque pédagogique de l’école, B.C.D, sites internet
-Travail d’équipe, ressources humaines dans l’école ou à l’extérieur,on travaille toujours mieux avec les autres. Richesse des échanges. ( projet de cycles ? projet d’école ? )


B- OBJECTIFS
pourquoi je construis cette séquence ?

Choisir un seul axe de travail pour être efficace et savoir où aller.
On peut souvent être tenté d’avoir une vision alimentaire de la pédagogie.
Attention à l'accumulation. La pédagogie devrait plutôt être un art de l’élagage.

1-GENERAUX
Compétences à repérer dans les nouveaux programmes.

2-SPECIFIQUES
Attention au dosage des difficultés dans les tâches.
Capacités : “les élèves devront être capable de ...”
Ces objectifs sont opérationnels, concrets, mesurables. C’est ce qui est visible, produit.
Ils se formulent en verbe d’action. Ce sont les tâches à accomplir.
Ils peuvent aider à définir des critères de réussites.

3-OPERATIONS MENTALES
Essayer de repérer
quelles opérations mentales sont travaillées, quels concepts (savoirs savants) sont mis en jeu.
C’est une des composantes les plus difficile à définir dans le travail de préparation.
Appui de la psychologie cognitive
par exemple :
pour une séance de langage où on travaille la forme interrogative à l’aide du jeu de l’objet mystère, le processus cognitif mis en jeu est la déduction par soustraction.
exemple : fiche de prép "l'objet mystère"

C- CONSIGNES
Comment je vais me faire comprendre ?

Utiliser les 3 canaux de communication, dans un souci d’individualisation :
auditif, visuel, kinesthésique
.
Les formulations sont courtes, précises, concrètes .
le but est de faire exécuter une tâche précise, il faut donner les indications utiles pour engager un travail.

Attention ! une consigne se formule toujours à l’affirmative !
Avec une forme négative, on est obligé de faire un détour dans la pensée.
La négation n’existe que dans le langage.
Dites à un groupe d’enfants ou d’adultes de ne pas passer par le petit chemin. Et bien il y a beaucoup de chances pour que la moitié du groupe prenne le petit chemin !
C’est ce que ces personnes ont en premier enregistré...

1-DIRE / pour un message auditif
Penser et écrire mot à mot “ ........”
ce que je vais dire ou chanter ou scander, etc...
ce que je vais faire entendre.
donner dans le message des repères temporels, avant, après, ...
lexique : entendre, parler, dire, écouter, dialoguer, accord, désaccord, sonner, entente, son, tonalité, silence, voix, diapason, chant, strident, harmonieux, tendre l’oreille, enregistrer, se mettre d’accord, s’exprimer, la puce à l’oreille, écouter, questionner, raconter, sonore, ça sonne faux, résonner, ça ne me dit rien, silencieux, volubile, bruit, rythme, mélodieux, musical, discordant, cacophonie, crier, hurler, etc.....

2-MONTRER / pour un message visuel
Penser et écrire
ce que je vais montrer ou dessiner ou schématiser ou écrire
ou coder en images figuratives, abstraites, etc ....
affiche, diapos, posters, dessins, reflets, tableau, graphiques, flèches
si on utilise le tableau, en haut à gauche
lexique : voir, regarder, montrer, image, clair, lumineux, sombre, brillant, coloré, éclairer, fluo, net, brumeux, horizon, flash, photo, devant, derrière, tableau, toile de fond, cadre, cacher, vaguement, prendre forme,noircir la situation, couleur,voir la vie en rose, perspective, scène, lumière, optique, coup d’oeil, cliché, visualiser, obscurcir, etc...

3-FAIRE / pour un message kinesthésique
c’est très important chez les jeunes enfants, le langage non verbal occupe plus de la moitié de la communication.
Penser et écrire
ce que je vais montrer comme gestes, mimiques,etc...
comment je mets le corps en jeu ? le regard ?
quelles seront mes actions propres ? manipulations, constructions.
lexique : sentir, toucher, en contact, connecté, concret, pression, sensible, souplesse, le noeud de l’action, prendre les choses en main, avoir la chair de poule, trancher, tâter, palper, flotter, planer,digérer, flairer, renifler, salé, goûter, savourer, saveur, juteux, tension, bain, mouvement, rafraîchir, peser, stimuler, bouger, alléger, solide, ferme, mou, froid, dur, tendre, coincé, chaud, etc....

4-EMOUVOIR / pour un message affectif
Penser et écrire
quel objet affectif ou quel rituel je pourrais utiliser, quelles présentations symboliques, ludiques ?
formules magiques en refrain
effet de surprise, de mystère, etc.....
Il s’agit ici de séduction, de captation. On parle rarement de cette composante, en pédagogie. Pourtant la plupart du temps c’est le petit plus qui accroche l’auditoire. Il y a alors une histoire de charisme qu’il faut savoir doser...

D/ DEROULEMENT
comment ?

1-LA SITUATION D’APPRENTISSAGE
-impositive ? c'est l'enseignant qui expose la matière, qui indique les tâches, la façon de procéder,
-magistrale ?
-interactive ? entre enfants
-individualisée ?
-recherche découvertes ? situation problème ?
-apprentissage
-synthèse
-application
-consolidation des acquis
-réinvestissement
-évaluation

2-LA DEMARCHE D’APPRENTISSAGE

POUR AGIR :
-anticipation-projet ? technologique ?
-expérimentale ? scientifique ?
-résolution de problèmes ?
-créative ?

POUR COMPRENDRE :
-inductive ? de l’exemple à la règle ...
-déductive ? de la règle à l’exemple ...

3-LA DESCRIPTION DETAILLEE
chronologie des différentes phases d’un projet ou d’une séquence
le déroulement pour les enfants :

a-Mise en projet des élèves
face à une difficulté
situation problème ? c’est la motivation.
La mise en projet sert à impliquer les enfants.L’enfant devient acteur.
Pour de jeunes enfants, penser à la manière de mettre en projet les élèves. La séduction par le jeu ou la surprise est toujours bienvenue.

b-dévoilement des représentations des élèves

c’est l’évaluation diagnostique de l’enseignant
recherche du niveau initial des élèves
que savent-t-ils à ce sujet ?
aide également à préciser l’obstacle dans une situation problème

c-Mise en place des différents moyens
Sur les contenus et les méthodes
( pédagogie différenciée, variété des situations, hétérogénéité des goûts, cultures,aptitudes, rythmes d’apprentissages, stratégies des élèves )
C'est le temps de la consigne et de la définition des critères de réussites.
Ceux-ci sont prévus et connus des élèves. Les établir avec eux .
Ils permettront de valider le travail, de vérifier que l’objectif est atteint.
qu’est-ce qu’il va se dire, montrer, faire ?
Penser à vérifier la compréhension des consignes .

d-Pause structurante
comment on a fait ? On se remémore, on fait exister dans sa tête.
Lecture des productions.
Réponses orales, “ écrites “, corporelles, etc.

e-Bilan -Evaluation formative
comment peut-on utiliser ce qu’on vient de découvrir, d’apprendre ?
qu’est-ce que je sais faire de plus ?

f-Nouveau projet d’apprentissage ?

5- ATTITUDE
comment je vais agir ?

1-ROLES ?

A-ANIMATEUR DU GROUPE ?

-comment je règle la participation des enfants ?
écoute mutuelle ? ( bâton de parole )
-comment je tranche une situation de conflit ou de concurrence, comment je valorise les compromis ?
Penser à la négociation sans perdant ni gagnant. (Thomas GORDON )

-comment j’accueille l’imprévu ?
flexibilité ?
comment je prends en compte en direct les réactions des élèves ? Comment je trouve un équilibre face aux sollicitations des élèves pour ni censurer, ni m’enfermer dans des relations duelles quand je travaille avec un groupe ?

-le temps : comment je rythme la séquence ?
Ouverture, clôture, “respirations”,
transitions, articulations, ruptures ? chronologie ?
comment j’enchaîne les différents moments de la séquence ?
est-ce que je peux perdre du temps pour en gagner ?

-principes d’alternances: immobile/mobile, individuel/collectif, recherche/mise en action, pratique/réflexion, récréatif/concentration, excitation/calme, explosion/silence, rapide/lent , court/long, contrastes/nuances, sensoriel/cognitif, visuel/auditif/corporel, intérieur/extérieur, ordre/désordre

-comment je relance l’attention ? recentrage ?
comment je sens le degré de fatigue ou de lassitude des élèves ?

-mon langage est-il bien adapté à l’âge des enfants ? à la situation ?
lexique précis, adapté, langue correcte,
rhétorique: métaphores, slogan, refrain,

B- OBSERVATEUR ?
prise de notes, grille d'observation

C- GUIDE ?
-est ce que je propose des choix ?
-est ce que j’aide l’enfant à structurer sa pensée ?
en clarifiant son expression spontanée, en l’invitant à donner son avis,...
-comment j’apporte de l’aide ? est ce que je fais à la place de, ou j’oriente la recherche de l’enfant, je suggère, ou encore je répond à une demande d’information?
attention ! Se souvenir d’une phrase de Maria MONTESSORI
“ Aide moi à faire seul !" http://fr.wikipedia.org/wiki/Maria_Montessori
L ’enfant se défend de ceux qui veulent l’aider, son premier besoin est d’agir seul. Penser à l’accompagnement dans la notion d’aide.

D- FEED-BACK POSITIF ?
-comment je traite les erreurs ?
-comment j’approuve les réponses, d’une façon stéréotypée, en répétant, en reformulant les réponses, en résumant, en explicitant, en
synthétisant, d’une façon spécifiques, etc ? ...
-encouragements, compliments, louanges, sollicitude, humour, solidarité active

E- ORGANISATION ?
-comment j’organise les mouvements des élèves dans ou hors de la classe?
-gestion de l’espace ?
Est-ce que je me situe bien dans l’espace géographique de la classe en fonction de mes interventions ? circulation, déplacements....

F-CLIMAT DE CLASSE ?
vivant, gaîté, humour, respect des opinions, autonomie des enfants, responsabilisation, dynamique, calme, stabilité émotionnelle, sécurisant, confiant, chaleur, douceur, enthousiasme, plaisir

2-COMMUNICATION NON VERBALE ( + de 50% de la communication )

-le rythme des silences ? Penser à se taire.

-la voix ?
intensité, débit, tempo, tonalité, à moduler selon le public, le nombre d’auditeurs, diction claire, portée

-le comportement ?
-ouvrir sa gestuelle vers l’autre, ( par exemple ne pas garder les bras croisés ), gonfler la poitrine.
-penser ses déplacements et ce qu’ils peuvent signifier.
-la congruence :
se rapprocher des enfants en communiquant à leur hauteur le plus souvent possible.
( s’assoir à leur table avec eux, les chausser assis à côté d’eux.)
ne pas hésiter dans des situations difficiles à calquer ses postures, sa tenue, sur celles de l’enfant.
( par exemple, un enfant se roule par terre de colère, lui parler en s’asseyant à terre. )
On peut aller jusqu’à la respiration pour un endormissement difficile. L’effet de mimétisme est un des outils les plus puissant pour montrer à l’enfant qu’on est en pleine acceptation. (Gordon )
-savoir arrêter son activité si un enfant a envie de nous parler. Ne pas faire plusieurs choses à la fois.

-théatralisation, mime

-le regard ?
Il faut pouvoir balayer son regard, avoir un contact oculaire possible avec tout les enfants pour les tenir en haleine. La présence de quelqu’un passe beaucoup par son regard. Si possible pas d’enfants placés latéralement par rapport à soi . Le sourire, l’inclinaison de la tête sur le côté, sont des indices sécurisants .

6- BILAN
comment je ferais par la suite ?

1- CONSTATS

 

Nature des problèmes rencontrés, institutionnels, disciplinaires, didactiques, pédagogiques ...
Observations positives et négatives de la séance :
Elles sont toutes les deux aussi importantes pour avancer. L’important est d’apprendre à bien se connaître.
Reprendre chaque point de la fiche de préparation.
Essayer de hiérarchiser la critique en choisissant 3 points à discuter, dont un à sérieusement approfondir.

2- CONSÉQUENCES

construction d’un nouveau programme de travail, perspectives ...
Modifications à venir... régulation, suivi des apprentissages, remédiassions, aides différenciées
Nouveau projet. agenda.

PRÉPARER UNE SÉQUENCE
C’EST ESSAYER DE “SE PENSER” DANS LA CLASSE
-DE SE VOIR
-DE S’ENTENDRE
-DE SE SENTIR
PENDANT LA SÉQUENCE

Sylvie Maillard

 

   


CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION DES MAÎTRES EN INSTITUT UNIVERSITAIRE DE FORMATION DES MAÎTRES


extrait

BOEN, 04-01-2007

  Le professeur des écoles stagiaire doit être capable en fin de formation initiale de :

Concevoir et mettre en oeuvre son enseignement

Le professeur est un spécialiste de l’enseignement de sa ou de ses disciplines, c’est-à-dire qu’il est capable d’assurer, sur la durée d’une année scolaire, l’apprentissage effectif de ses élèves dans le cadre d’un enseignement collectif. Pour cela, il maîtrise la didactique de sa ou de ses disciplines, et il est capable de mettre en oeuvre des approches pluridisciplinaires ; il connaît les processus d’apprentissage et les obstacles que peuvent rencontrer les élèves et la manière d’y remédier ; il est capable d’élaborer des programmations et de répartir les apprentissages dans le temps. Il sait prendre en compte ce qui a été réalisé précédemment.
Le professeur peut être appelé à participer aux actions de formation continue des adultes et aux formations par apprentissage et être formé en conséquence.

Connaissances
Le professeur connaît :
- les objectifs à atteindre pour un niveau donné, dans le cadre de son enseignement ou de son domaine d’activité ;
- les programmes d’enseignement et documents d’accompagnement qui le concernent à tous les niveaux d’enseignement des premier et second degrés ;
- les fondements de la psychologie de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte, les processus d’apprentissage des élèves et les obstacles possibles à ces processus ;
- les différents supports et les outils (tableau, manuels, documents...) nécessaires à la conception et à la mise en oeuvre des apprentissages.

Capacités
Le professeur est capable :
- de définir des objectifs d’apprentissage à partir des références des textes officiels ;
- de raisonner en termes de compétences, c’est-à-dire déterminer les étapes nécessaires à l’acquisition progressive des connaissances, des capacités et des attitudes prescrites à partir des acquis et des besoins identifiés en mettant en œuvre :
- une progression et une programmation sur l’année et sur le cycle ;
- une progression différenciée selon les niveaux des élèves ;
- de s’appuyer sur ses connaissances des processus d’apprentissage des élèves et de la psychologie de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte ;
- de prendre en compte les résultats des évaluations dans la construction d’une progression pédagogique ;
- d’intégrer dans son enseignement la prévention des risques professionnels.

Attitudes
Le professeur est conduit :
- à développer des approches pluridisciplinaires et transversales fondées sur les convergences et les complémentarités entre les disciplines :
- il construit des activités permettant d’acquérir la même compétence par le biais de plusieurs disciplines ;
- il met sa discipline au service de projets ou dispositifs pluridisciplinaires ;
- à apprécier la qualité des documents pédagogiques (manuels scolaires et livres du professeur associés, ressources documentaires, logiciels d’enseignement...).

 
 
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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 10:33
STRUCTURATION DU TEMPS
LA MISE EN PLACE DU CALENDRIER AU CYCLE 1



La notion de temps est une compétence transversale qui se construit dans tous les domaines d’activités de l’école maternelle. La relation du jeune enfant au temps est d’abord fortement physiologique et affective (repas, repos, « heure des mamans »,…)

 

C’est dans les diverses activités de la classe et dans la régularité et l’enchaînement de ces moments (emploi du temps) que l’enfant commence à construire les notions de chronologie, durée, rythme (cycle) ; à partir de situations concrètes : plantations, élevages, cuisine, chant, rondes, parcours, cahier de vie, récit …

L’accompagnement par le langage est primordial, qu’il soit formulé par le maître pour les plus jeunes ou par les enfants dès que possible. Ces situations et activités suffisent en début de petite section.

L’entreprise de représenter le temps doit être progressive.

C’est un objectif très complexe qu’il ne faut pas imposer sans s’appuyer sur un événement attendu par l’enfant en veillant à adapter le codage à ses compétences.


SOMMAIRE de cette fiche

Expérience des tout-petits à la rentrée = construction des repères (fin des pleurs)

- I) Le calendrier : Son arrivée dans la classe :

 

- II) Le calendrier : Sa mise en place progressive

- III) Installer et construire un calendrier avec les élèves

- IV) Un exemple de progression sur 2 ans avec une classe de tout-petit/petits puis de petits/moyens (Classe de Maryline BEAUBE)

 

 

3) Les anniversaires
4) la date en grande section
5) De la frise chronologique au calendrier mensuel
6) Le semainier

 

 

EXPERIENCE DES TOUT-PETITS A LA RENTREE

Construction des repères = fin des pleurs


Les premières semaines d’école des petits et tout-petits sont parfois difficiles pour tous !
Beaucoup de tristesse et de pleurs !
En effet ces jeunes enfants n’ont pas encore construit leurs repères spatiaux, affectifs et temporels dans ce nouveau milieu. Ils ont l’impression qu’on les a abandonnés là.Quand va-t-on venir les rechercher ? 

Il faut donc aider l'enfant, en travaillant sur la succession régulière des moments vécus à l’école, à construire lentement, progressivement ses repères temporels.

D’où l’importance d’une régularité dans la succession des différents moments de la journée à l’école pour les jeunes enfants (exemple d’emploi du temps)

C’est en apprenant à construire ses premiers repères temporels à l’école que le jeune enfant va mieux percevoir le temps (séparé en différents moments d’activités) le séparant de sa maman (ou autre personne attendue), ce qui va tout d’abord le rassurer puis lui permettre de s’intéresser à autre chose (activités et relations).


I ) LE CALENDRIER : Son arrivée dans la classe.

A quel moment commencer à construire le calendrier au cycle 1 ?
Il n’est par conséquent pas forcément nécessaire en section de Petits où d’autres situations de structuration du temps vécu sont souvent plus propices comme :
- le langage : verbaliser les moments vécus ou à venir
- le déroulement de la journée à l’école (voir ci-dessous): lien avec les activités.

La représentation du temps s’appuie sur la volonté forte de ne pas oublier un événement, de l’attendre en repérant son arrivée…
Cet événement de classe peut-être : une sortie, une fête, l’anniversaire d’un élève, un goûter exceptionnel, un spectacle,…
Il doit se situer dans un temps proche (quelques jours).

Un événement comme appui

La progression proposée ici propose donc de construire un calendrier au cycle 1 à partir du repérage d’un événement attendu par la classe.
Cette progression peut être abandonnée si dès la première tentative, les élèves rencontrent trop de difficultés dans son utilisation. Il faut être vigilant et ne pas vouloir aller trop vite, on pourrait brûler des étapes importantes.

 

Remarques sur les difficultés dues à l’âge des élèves :

Du fait du jeune âge de l’enfant, des difficultés de lecture et de repérage sont inévitables.
Devant une représentation du temps l’enfant est confronté à plusieurs difficultés ; il doit :

- comprendre qu’une photo ou un dessin représente un moment.
(Certains codages de déroulement de la journée utilisent des photos d’ateliers, de la sieste, de la récréation,…). Les élèves ont souvent une approche affective de ces images, ils ne les appréhendent pas dans le sens souhaité par l’adulte. (Ils se voient ou reconnaissent d’autres élèves sur les photos mais ne voient pas le moment représenté). Les dessins amènent cette abstraction.

- comprendre qu’une case, une ligne ou une feuille représente une journée.
Pour le jeune enfant, la journée se situe entre deux « dodos ». Il doit associer la durée de la journée à la case désignée (associer un espace à un temps donné).- connaître le sens de lecture
Cette compétence est en cours de construction au cycle 1, on évitera les tableaux à double entrée pour commencer qui demandent une maîtrise experte du code social (on privilégiera les frises chronologiques).

- situer le jour, le moment présent sur la représentation (le calendrier)
Se repérer sur le calendrier, utiliser le code (pince à linge, bonhomme…pour indiquer « aujourd’hui »).
- coder et décoder les évènements attendus

Pour faciliter l’entrée dans l’écrit, on pourra associer l’écrit à l’image ou au dessin (en début de cycle).


II ) LE CALENDRIER : sa mise en place progressive
La complexité des compétences à mettre en œuvre pour utiliser un calendrier souligne l’importance de ne pas brûler les étapes.
Proposer un codage adapté est donc capital. Il ne faut pas qu’il soit trop complexe, ni dénué de sens et utilisé machinalement par les élèves ; c’est pourquoi, il est important d’être vigilant quant aux calendriers tout prêts du commerce proposés par les éditeurs.

La représentation du temps se construit progressivement à travers tout le cycle 1 (et même au-delà) à partir d’évènements attendus, de moments vécus en classe, …
La maîtrise de la notion de temps est une compétence transversale qui se construit dans l’ensemble des activités de la classe.
Au cours de la première année, lorsque les élèves semblent prêts, qu’un événement fort dans la vie de la classe arrive (anniversaire, spectacle, sortie, …), qu’il s’agit de ne pas l’oublier, l’enseignant peut essayer de mettre en place la représentation du temps par le biais du calendrier.

Déroulement possible :
Après un échange oral (quel évènement ? quand ? dans combien de temps ?)
L’adulte propose un codage : un jour = une case (ou une feuille)
Matérialiser les journées par des feuilles distinctes permet de bien mettre en évidence la relation espace (feuille) / temps (journée). Sur la frise chronologique, on passera ensuite à la relation case/journée.
La période choisie est de quelques jours en prenant en compte le mercredi.

 


- L’événement est codé avec les élèves sur la dernière case (ou feuille) par un écrit et une photo ou une image le représentant.

 

Pour matérialiser le temps qui passe, on déplace un objet (pince à linge, bonhomme, photo du groupe classe, …) de case en case. On situe ainsi le jour jusqu’à l’événement.

 

Le repérage du jour sur le calendrier à l’aide d’un objet ou d’une photo est l’élément clé qui permet à l’élève de :
- repérer concrètement le moment vécu (aujourd’hui), illustré par l’objet

- Situer le passé proche (avant l’objet)

- Situer le futur proche (après l’objet)



 

 

Dès le jeudi matin il s’agit de coder l’évènement « pas classe » ou « maison » du mercredi (dessin d’un maison)


 


III) INSTALLER ET CONSTRUIRE LE CALENDRIER avec les élèves

 

Après l’événement, la première ébauche de calendrier ainsi constituée peut-être :

- abandonnée, si les élèves ne semblent pas encore prêts, tout en envisageant de tenter à nouveau de le remettre en place à partir d’un autre événement de la classe.
- Continuée,
* en s’appuyant sur d’autres évènements à venir comme les anniversaires, les rencontres avec d’autres classes, des déplacements, …
* en répondant à des problèmes rencontrés lors de son utilisation, comme situer un jour : « Je ne sais pas où est lundi ? », « C’est quand les jours pas d’école ? », « Mon anniversaire, c’est le 4. », …
Progressivement, cette représentation se socialise : indication de repères sociaux proposés par les élèves (noms de certains jours qu’ils connaissaient par rapport à un événement comme par exemple un jour sans école).

 

Une frise de ce type peut être construite au cours de la première année du cycle, puis utilisée pendant la deuxième année et le début de la troisième année (grande section).
Elle comporte alors davantage de repères sociaux, d’évènements : noms des jours de la semaine, dates, on peut aussi utiliser un éphéméride ultérieurement)


Les constats avec les élèves :

Une première prise de conscience de la notion de semaine dans un premier temps, puis progressivement de mois, pourra être abordée à partir des longues bandes (en grande section) :
- construites au jour le jour mise en place de la notion de semaine.
- construites à la semaine dès le lundi matin pour toute la semaine dans les grandes lignes, les autres événements importants sont placés progressivement au fil des jours mise en place de la notion de mois.

 

La prise de conscience de la notion de mois ne peut se faire que si l’on dispose de bandes sur un temps suffisamment long en amenant les élèves à prendre conscience de l’assemblage des semaines et proposer alors le découpage des bandes en mois.
Remarque importante :

Il est à noter que chaque élève évolue à son propre rythme et qu’il construit ses compétences dans ce domaine en puisant progressivement dans les outils à sa disposition sur le calendrier de la classe.


IV) LE CALENDRIER : un exemple de progression sur 2 ans avec une classe de tout-petit/petits puis de petits/moyens
(Classe de Maryline BEAUBE)

 

1) Mise en place d’une première bande temporelle en cours de petite section :

A partir d’une demande, d’un questionnement des enfants : « dans combien de jours est la fête de Noël ? ».
Je reprends la question, des échanges oraux se mettent en place.
J’installe une bande blanche sur le mur, je trace devant les élèves les traits correspondants aux jours qui nous séparent de la fête, matérialise :

- le jour d’aujourd’hui (photo des enfants de la classe ou bonhomme duplo…)
- La fête de Noël (image, dessin, + écrit)

Chaque matin on avance la photo ou le bonhomme d’une case et on le voit se rapprocher de la fête attendue.


 

2) Poursuite de cette bande temporelle après la fête et construction progressive de notre calendrier de classe :

D’autres événements suivant cette fête m’ont permis de relancer cette recherche : les vacances de Noël et Noël à la maison.
Nous avons donc poursuivi ensemble cette construction, chaque matin.

- Dans un premier temps : Pas de nom de jour inscrit
La bande du calendrier s’allonge, une case par jour. Un codage est défini pour ECOLE / PAS D’ECOLE
Les anniversaires sont notés sur la bande du calendrier

 

- Progressivement, au cours de l’année :

Les temps importants à vivre ensemble sont représentés sur le calendrier
Les surprises, les éléments nouveaux sont découverts sur la case « aujourd’hui », sur la bande du calendrier.
Quelques noms de jours connus apparaissent associés à des évènements réguliers (pas d’école le mercredi ; bibliothèque le vendredi…).
Des dates d’événements marquants de la vie de la classe ou de l’école peuvent être notées (ex : « vendredi 14 décembre : fête de Noël » ).
Ce calendrier construit avec les élèves ne contient que des événements vécus ou à vivre ensemble. Il est source de questionnement chaque matin et progresse avec nos réflexions et nos échanges.


 


3) A la fin de la petite section :

Les grandes vacances sont représentées à la même échelle afin que les élèves se représentent la durée par rapport à la longueur de la bande qui serpente dans la classe.
On y note les anniversaires qui ont lieu pendant Juillet et Août ainsi que la rentrée des classes !
A la rentrée scolaire, suivant cette classe une deuxième année, j’ai repris ce calendrier après échange avec les enfants et l’ai réutilisé en début d’année, point de départ de notre nouveau calendrier.
Une démarche similaire est possible en utilisant le calendrier de la classe précédente (ne pas jeter l’outil)

 


 

 

4) Le calendrier en moyenne section :

- Ce calendrier s’étoffe progressivement et sert de base à nos planifications et organisations de projets. Grâce à lui, on peut s’organiser et anticiper sur nos activités à venir, mais aussi se souvenir.

- Progressivement :

- Les noms des jours sont repérés et écrits associés à des évènements (on ne prend en compte que ceux pouvant être identifiés par un évènement)
- La semaine se construit chaque lundi avec les repères connus des enfants (école/ pas d’école / les rencontres du vendredi dans le préau / la BCD le mardi matin / Le gymnase le vendredi / La médiathèque un jeudi sur trois / Fanny ou Maryline) et les repères apportés par l’enseignant (dates d’anniversaire, sortie, fête, rencontre inter-classe)
- Les numéros des jours et une approche de la notion de mois, de date apparaissent progressivement à partir de remarques telles que : « la sortie, c’est le 12 mai » ou « mon anniversaire c’est le 5 » etc…

 

 

5) Exemples d’échanges et de planifications de projets en utilisant notre calendrier :

- Pour les anniversaires du mois d’Avril :
Lorsque tous les enfants nés en Avril ont eu leur anniversaire (repéré sur le calendrier), nous regardons ensemble quel jour nous pouvons faire les gâteaux , organiser le goûter d’anniversaire.

- La médiathèque le jeudi matin toutes les 3 semaines :
En début de semaine nous notons le jour où nous allons à la médiathèque , les enfants se rendent mieux compte qu’il est temps de rapporter à l’école le livre emprunté à la maison.

- La fête des mères :
A partir du repérage de la fête des mères sur le calendrier nous avons pu réfléchir et organiser notre projet. Nous pouvons visualiser le temps qu’il nous reste pour le terminer .

- Fanny ou Maryline…. Qui fait classe aujourd’hui ?
En début de semaine, lorsque nous construisons notre calendrier, nous écrivons qui fait classe chaque jour (car cela change chaque semaine) . Les enfants se repèrent plus facilement et ne nous le demande presque plus .

- Remarques :
Le fait de visualiser les échéances permet aux enfants de s’impliquer davantage dans la réalisation et à l’adulte de relancer et motiver plus concrètement.

 

 

6) Organisation du travail sur le calendrier :

Ce temps se situe en début de matinée, souvent en regroupement.
Le calendrier est complété sur une période courte (éventuellement à la semaine) tous les lundis après un échange oral sur les événements vécus et/ou attendus. Il est mis à jour chaque matin par un enfant de service (évaluation individuelle) l’enfant est capable de :
- parler des évènements vécus et/ou attendus
- placer le repère sur le jour « d’aujourd’hui »
- préciser ce qui va se passer (décoder les évènements déjà notés)
- dire la date ou une partie (nom du jour…)
Un échange peut se poursuivre à partir des informations données par l’enfant pour mettre en évidence différentes stratégies de repérage.

L’enseignant peut aider à structurer, organiser, apporter des compléments pour planifier en fonction des différents projets en cours.

V) Un exemple en grande section


1)Un calendrier pour… ?
En début d’année les enfants réclament un calendrier (penser éventuellement à utiliser les outils de l’année précédente)

- Une réflexion collective est menée autour de la question :

Cette affiche collective est réalisée en deux temps : (sous la dictée des enfants…)

- d’abord les réponses à la question « un calendrier pour ???? »
puis
- Les informations nécessaires à la réalisation « Que doit-on trouver sur le calendrier ? »

A noter : Autour de la demande « Savoir la date » nous avons inventé des dates « mercredi 4 mars 1912 ; jeudi 24 juin 1423…. » ces dates fonctionnent en terme de type d’écrit mais nous avons précisé que ce n’étaient pas des dates réelles. Ce jeu de langage a permis de définir ce qu’était une date : jour - « numéro » (quantième) - mois et année.

Un calendrier…pour…
(Que doit-on trouver sur le calendrier?)

…savoir quel mois on est.
- les écritures des mois
…savoir quel jour on est.
- les écritures des jours
…savoir les dates :
- les numéros
- le mois
- le jour
- l’année

…savoir quand on va à la piscine.
- le nom des jours
- le matin et l’après-midi

…les anniversaires

- Dans un deuxième temps on définit les caractéristiques nécessaires aux calendriers pour répondre aux utilisations souhaitées (texte en vert ci-dessus)

 

 

2) Réaliser un calendrier pour repérer un évènement :
L’activité « Piscine » commençant en début d’année, le besoin se fait sentir de réaliser un calendrier pour ne pas oublier ses affaires le jour de l’activité.

Par groupes de trois, les enfants réalisent un calendrier pour ne pas oublier les jours de piscine (lundi)
Plusieurs formats de feuilles sont proposés (bande, grandes feuilles 40x60, A4…)


- Certains montrent leurs difficultés de repérage :

pas d’abstraction (dessin de l’eau),

 

pas d’association case/jour,


pas de cycle de semaine (3 jours entre deux lundis et deux lundis qui se suivent),

 

 

perception confuse d’un calendrier mensuel

 

 

 

- Certains réclament des modèles d’écriture des jours de la semaine pour bien localiser les lundis sur la frise. Ils précisent leur demande en les dictant dans l’ordre (collectif).

 

Les calendriers proposés sont analysés pour conserver la réalisation accessible à tous et ne présentant pas d’erreur (reprise du calendrier précédent en situant correctement les lundis).

On privilégie la frise chronologique.

Cette frise est le point de départ à la progression précédemment présentée.

Elle se socialise progressivement : les noms des jours apparaissent d’abord lorsqu’ils sont associés à un évènement de vie de classe, les jours de la semaine sont repérés progressivement….
 

 

3)Les anniversaires en grande section

En grande-section, les enfants ont souvent notion de leur mois de naissance ou mieux de leur date de naissance.
Après avoir fêté le premier anniversaire, le problème peut se poser de situer les suivants dans le temps.

Il est possible d’utiliser un calendrier annuel sur lequel chacun repère sa date d’anniversaire à partir de la lecture de celle-ci sur la liste donnée par l’adulte pour l’ensemble de la classe.

Compétences mises en oeuvres par l’enfant :

- repérage de son prénom, de sa date de naissance dans la liste
- reconnaissance globale du mois sur le calendrier
- recherche du quantième, écriture du prénom...)


Ex : JULIEN est né le 7 Septembre 1994
ALEXANDRA est née le 12 octobre 1994
MAXIME est né le 16 Novembre 1994
MAUDE est née le 16 Novembre 1994
MARION est née le 4 Décembre 1994
LUCIE est née le 16 Février 1994 ….

 

4) La date :

Les enfants ne peuvent réaliser ce calendrier qui nous donnerait la date….
Ils sont donc invités à apporter des calendriers « sociaux » pour que nous puissions voir si l’un d’entre eux pourrait nous convenir…

Il s’agira d’abord de trier ces calendriers (repérer l’année et mettre de côté les anciens pour ne conserver que ceux de l’année en cours…)
On souligne alors la relation espace/temps sur ces calendriers ( un jour peut etre représenté par : un nombre, une case, une feuille, une ligne… ; un mois par : une colonne, une feuille….).
Le maître apporte un semainier et un éphéméride…

Un calendrier annuel est utilisé pour les anniversaires (voir ci-dessus).

L’éphéméride :
Une fois mis à jour, c’est le seul qui indique la date simplement. Il sera utilisé sur la frise pour donner ce renseignement.

 


5) De la frise chronologique au calendrier mensuel :

La frise chronologique de la moyenne section peut être prolongée en début de grande section (premier trimestre).

Lorsque les enfants font des remarques sur les noms des jours qui reviennent et les mois qui s’enchaînent (les feuilles de l’éphéméride mettent ces caractéristiques bien en évidence) on s’interroge sur une nouvelle organisation de l’outil (surtout qu’il est peut pratique : si on le déroule ; il fait le tour de la classe).
Difficilement affichable cette frise chronologique est roulée à chaque extrémité pour ne laisser apparaître que le présent, le passé et futur proche…
On peut la découper en mois en lisant les feuillets.
Puis repérer le rythme des semaines en associant un code de couleur à chaque jour.
Les enfants repèrent ainsi un rythme de couleur (ex : rond bleu, rond rouge, croix bleue, rond noir, croix rouge, carré bleu, carré noir, rond bleu…)


Les semaines sont découpées à partir des lundis (code social donné par l’adulte) et réorganisées en tableaux mensuels en s’aidant des couleurs ou des noms des jours et des quantièmes…. (Réalisé par les enfants avec la bande chronologique ce tableau mensuel sera ensuite reporté sur une feuille de couleur)


 

Chaque nouveau mois est mis en place sur une feuille quadrillée sur laquelle les événements connus par avance sont codés.
Il s’agit avant tout de préparer la feuille pour qu’elle s’emboîte dans le mois précédent (découper les jours de la semaine déjà passés). Compter le nombre de jours du mois (cette information est donnée par le calendrier des anniversaires…).
Reporter ce quantième et découper les jours de la dernière semaine qui font partie du mois suivant (case hachurée sur l’exemple)

Puis les évènements sont codés :
(à noter seuls les quantièmes des jours associés à un évènement sont renseignés ce qui permettra des situations de calcul lors de l’utilisation quotidienne du calendrier)

 

- les anniversaires (report des indications du calendrier des anniversaires)

- choix du jour pour fêter les anniversaires qui ont lieu le mercredi, le samedi ou le dimanche
- les jours sans classe (mercredis, dimanches, samedis…)
- les sorties (piscine, bibliothèque…)
- …

Pour faciliter l’affichage les feuilles des mois écoulées (de couleurs différentes) sont superposées en laissant apparaître le nom des mois passés. Seul le mois en cours est affiché.

Gestion :

Chaque jour un enfant de service vient annoncer les événements attendus ou vécus, les localiser sur le calendrier, dire la date du jour en s’aidant du tableau, des feuillets déjà collés… pour la vérifier enfin sur le feuillet du jour et le coller.
Ce temps permet des échanges de stratégies :

« Comment sais-tu que nous sommes « jeudi »? :
« Parce que le jeudi nous allons à la piscine ! »
« Parce qu’hier c’était mercredi ! »
« Parce que c’est écrit sur la case du dessus dans le tableau et que je sais le lire ! »….

 


6) Le semainier :

 

C’est le seul outil de repérage qui permet de différencier clairement le matin et l’après–midi, de noter les évènements spécifiques à chaque semaine.

Le lundi matin on revient sur les évènements de la semaine passée. Ce qui est l’occasion de parler au temps du passé : « Vendredi 9 après-midi nous allions à la bibliothèque. » ou « Vendredi, nous sommes allés à la bibliothèque. »
De s’interroger sur la répétitivité de certains évènements (les évènements habituels qu’on n’efface pas, les évènements « annuels » comme les anniversaires qu’on ne retrouvera que dans un an…).

Chaque lundi matin la semaine passée est commentée et celle à venir est construite :
Report des quantièmes
Report des évènements du calendrier mensuel
Ajout des évènements spécifique à cette semaine (qui fait classe, les temps d’EPS « préau »…)

 

 

 

 

« Maîquesse ! C’est quand mon ‘niversaire ????… »

L’anniversaire est un événement souvent fêté à l’école.
Il peut être prétexte au premier codage du temps, de représentation de cet événement très attendu. Son codage peut avoir du sens pour le très jeune enfant.

Le besoin de codage serait sollicité après avoir fêté le premier anniversaire (le ou les premiers anniversaires) pour que les enfants donnent du sens à cet évènement de la vie du groupe.
Les enfants vont se poser la question à propos de leur anniversaire :

« Mais maît’esse… c’est… quand… mon l’anniversai’ à moi ???? »

Le langage permettra d’apporter le premier vocabulaire : c’est dans très longtemps, c’est dans une semaine, c’est mardi prochain, c’est le 4 Novembre, c’est passé….)

Mais, le codage ne peut s’appuyer sur la notion de date (trop complexe) mais uniquement sur l’attente de l’événement soit la notion de chronologie : « passé « à venir » « avant » « après »…

Exemple de représentation :
- la frise permet de présenter le sens de lecture et matérialise la chronologie (avant/après, passé/futur).

- l’événement passé peut être codé par la photo de l’évènement accompagnée du prénom de l’enfant.

 

- l’anniversaire passé est matérialisé par les bougies du gâteau collées (les vraies) sous la photo (on peut aussi le matérialiser par la photo de l’évènement en classe : l’enfant soufflant les bougies du gâteau…)

- le prochain anniversaire est celui du premier enfant de la frise dans le sens de lecture qui n’a pas de bougie sous sa photo. (ou celui après la photo du dernier anniversaire fêté en classe)

On peut aussi choisir d’afficher uniquement la photo du prochain anniversaire (et construire l’outil progressivement au fil des anniversaires) ; on code alors les anniversaires passés (bougies), le prochain (photo sans bougie), les autres seront localisés dans le temps par le langage de l’adulte (bientôt, après, dans longtemps…). On propose aussi le vocabulaire social lié au temps (dans deux jours, jeudi prochain, le 15 mars…).
C’est par la lecture accompagnée de cet outil que l’on aidera l’enfant à mieux le maîtriser.

 

La représentation du temps n’est pas une fin en soi, elle participe à la construction du concept comme l’ensemble des activités de la classe.

Les outils, le codage utilisés doivent être adaptés aux compétences des enfants et répondre à une nécessité de repérage d’évènements vécus ou attendus.
« Ben! Moi… maîquesse… mon ‘niversaire c’était demain!… »

 

 

EMPLOI DU TEMPS
Cycle 1 Petits-Moyens
2005/2006


MATIN

8H35-9H00 : ACCUEIL des enfants et des parents.

Activités libres proposées, facilitant l'accueil et les relations entre enfants
Matériels ou documents à disposition, permettant d'amorcer une activité prévue dans la matinée.
Petit déjeuner proposé à ceux qui le désirent.
Moment de communication possible avec les parents.

9H05-9H30 : MOMENT COLLECTIF : ( coin regroupement )

1/ Les rituels , abordé(s) de manières différentes au cours de l'année.
* Le panneau présence (Photos, Prénoms écrits, Nombre d'enfants)
* Le calendrier (élaboré avec les enfants)

2/ Moment de communication, d'expression orale, à partir de supports différents (vidéo, diapositives, albums, photos, objets, affiches...) ou bilan d’activités.

9H30-10H10 : ACTIVITES PROPOSEES SOUS FORME D'ATELIERS :

En adéquation avec les 5 domaines d’activités des programmes de l’école maternelle, définies par les projets et situations d’apprentissage mis en place.


10H10 : Passage aux toilettes

10H15-10H45 : Habillage et RECREATION

10H45-11H30 : ACTIVITES PHYSIQUES, diversifiées au cours de la semaine.

* Rondes et jeux dansés
* Danse , expression corporelle
* Jeux
* Installation du "gros matériel" (parcours ...)
* A partir du petit matériel E.P.S, combinaison de celui-ci
* Recherche autour d'une action ( rouler , sauter , s'équilibrer ...)
* Vélos, trottinettes

11H30-11H45 : COMPTINES ET CHANTS

APRES-MIDI


13H35-14H00 : ACCUEIL comme le matin.

 

Activités calmes privilégiées.

14H00 : SIESTE pour une partie des enfants, réveil et retour échelonnés dans la classe.

14H05-14H30 : REGROUPEMENT

* Activités autour d’un album, lecture d’un conte, d’une histoire...
* Bilan d’une activité, observation et analyse de productions
* Activités musicales

14H30-15H15 : ATELIERS + Préparation du goûter

15H15-15H45 : RECREATION

Passage aux toilettes et lavage des mains.

15H55-16H10 : GOUTER

16H10-16H30 : MOMENT COLLECTIF

* Lecture d’albums
* conte en diapositives ou vidéo
* Communication d’informations aux enfants qui ont fait la sieste (sur une activité, une recherche...) ou bilan d’activités
* Activités musicales (production, écoute)
* Comptines, chants


16H30-16H45 : ATELIERS CALMES

Jeux, albums, dessin, activités à terminer.


 

sommaire

 

(Synthèse réalisée par Philippe MONDON, Maryline BEAUBE et Pascale FAMELART) Pour revenir au menu, fermer cette fiche

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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 10:25
La trace écrite

- Pourquoi laisser une trace écrite ?

- Faut-il systématiquement qu'il y en ait une ?

- Quelle trace écrite laisser dans les cahiers des élèves ?

- Pour qui ?


Je voudrais tout d'abord apporter quelques précisions sur ce que j'entends par « trace écrite » dans cette situation :

Tout document, tableau, support, individuels ou collectifs, construit par le maître et les élèves et permettant à ceux-ci de construire leurs apprentissages mathématiques.

La trace écrite doit avant tout permettre :

- aux élèves de construire, d'approfondir leurs compétences mathématiques,

- aux enseignants d'observer et évaluer les progrès de leurs élèves,

- aux parents d'avoir un regard sur les situations et compétences travaillées en classe.


Beaucoup de situations et activités mathématiques à l'école maternelle ne laissent pas de traces écrites :

Les jeux, les manipulations avec du matériel, les exploitations d'albums, les mises en situation avec les élèves,les « instants mathématiques » où l'on exploite sur l'instant une situation de la vie de la classe, les activités collectives ou en petits groupes où la réflexion orale et la manipulation sont privilégiées.

Est-ce pour autant qu'il ne faut pas de trace écrite de toutes ces situations d'apprentissage mathématique vécues en classe?

Il me semble donc important de réfléchir à des traces écrites différentes, adaptées à chaque situation mathématique proposée.


Je voudrais faire la différence entre la trace écrite, réfléchie et réalisée par l'enseignant de la classe, permettant de construire, approfondir, évaluer des apprentissages mathématiques et les exercices d'application hors situation de classe, pêchés sur internet ou dans des livres et fichiers, qui ne sont pas des situations d'apprentissage.

 

Les documents d'accompagnement des programmes en mathématiques vont bien dans ce sens:

« Vers les mathématiques en maternelle, page 20 »:

En particulier la place des activités papier-crayon doit être limitée. Sans intérêt pour les enfants de petite section, elle doit être réduite en moyenne section et rester modeste en grande section.
Ces activités papier-crayon ne se justifient que si elles sont en lien avec un vécu (action effective, jeu...) qu'elles accompagnent ou qu'elles prolongent pour en garder une trace figurative ou symbolique.

 

1/ Une trace écrite, pour quoi faire ?

2/ Une trace écrite, pour qui ?

3/ Une trace écrite, où ?

1/ Une trace écrite, pour quoi faire?

 

1-1 La trace écrite, outil d'apprentissage construit par l'enseignant, à disposition des élèves :


Le panneau des représentations numériques:

 

Affiché au coin regroupement, à côté du panneau présence-absence. Sur l'ardoise velleda, on écrit chaque matin le nombre d'absents et de présents.


 

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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 10:18

Type de situation : Vie de classe


Niveau : 2ème et 3ème année de cycle 1


Compétences :     

- Comparer des quantités en utilisant des procédures non numériques ou numériques.

- Reconnaître globalement et exprimer des petites quantités.

- Reconnaître globalement et exprimer des petites quantités en configurations connues (doigts de la main, constellations du dé).

- Réaliser une collection qui porte la même quantité d'objet qu'une autre collection.

- Prendre conscience de ses capacités dans le domaine numérique.

- Participer à un échange collectif en acceptant d'écouter autrui, en attendant son tour de parole et en restant dans le propos de l'échange.

- Dire ce que l'on a fait dans une activité, un atelier.

- Comprendre une consigne.

      



Matériel :

- Un classeur souple format A4 par enfant

- Des catalogues et prospectus publicitaires

- Des photocopies de tableaux avec les constellations, chiffres et nombres, doigts de la main…

- Des dés (constellations, chiffrés)

- Des crayons-mine

- De la colle et des ciseaux

- Des feuilles A4


Nombre d’enfants concernés et organisation

- Temps communs (présentations et bilans) avec toute la classe

- Temps en ateliers avec 4 à 6 enfants

Déroulement proposé :


Un travail sur la numération est amorcée dans la classe ( Panneau présence, albums numériques, situations et jeux en ateliers, préparations quotidiennes des goûters…)

1) Présentation des classeurs vides en regroupement, avec toute la classe :

- Un classeur par enfant

- Sa fonction : y placer sur des feuilles ce que l'on sait sur les nombres et les quantités et continuer à apprendre d'autres choses dans ce domaine

- Echange oral sur ce que l'on pourrait y coller pour montrer nos connaissances

2) Premières recherches en ateliers avec un groupe d'enfants de 4 à 6 :

- Préparation du matériel à adapter en fonction des propositions faites en regroupement

- Consigne donnée : " En utilisant le matériel à disposition sur la table, rechercher, choisir , découper et coller sur des pages blanches ce que l'on sait sur les nombres et les quantités "

- Perforer les pages et les ranger dans son classeur

- Laisser le temps aux enfants de s'approprier la situation et de faire leurs recherches :
plusieurs séances en ateliers seront nécessaires pour chaque enfant (sur une durée d'une à deux semaines)

 

3) Présentation collective des classeurs à compter :

Faisant peut-être émerger de nouvelles propositions à exploiter !





Prolongement :


Des recherches quotidiennes en petits groupes (ateliers) ainsi que des bilans réguliers sont indispensables avant de poursuivre la progression proposée.

Il faut laisser aux élèves le temps de s'approprier la situation et effectuer pleinement leurs recherches.



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