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  • : OBJECTIF SOLEIL - Ecoles Almanal et Chaims
  • : Le désir de permettre aux enfants marocains des quartiers défavorisés d'aller à l'école maternelle. En créant grâce à ce blog un partenariat de développement solidaire entre l'école Al manal de Sidi-el-bernoussi et l'école Chaims de la balnlieue de Rabbat et les français et françaises qui sont prêts à s'engager dans cette action. Ce blog se veut aussi lieu de ressources éducatives.
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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 20:51
La nuit venue une idée m'est venue...
Artsite plasticienne, oeuvrant dans une démarche contemporain, je m esuis dit : " Pourquoi pas vendre mes dessins à un prix très modique, en reversant 50% à l'association."
Aussitôt dit, aussitôt, depuis mon retour je travaille sur la série "BOUSINI : fais moi un bisou"

DEUXIEME SERIE :
Format A5 sur papier 160g/m2 : PRIX D'UN DESSIN 20 EUROS


 Quand elle pensait à lui, son coeur sautillait.VENDU


 Dans ses voiles bleus tous ses enfants étaient cachés.


 Son cri, elle seule l'entendait.





 Elle savait qu'un plus un faisait trois. VENDU



VOUS ETES INTERESSES PAR UN DESSIN :
Contactez moi : moulinchantal1@gmail.com







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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 19:32

La nuit venue une idée m'est venue...
Artsite plasticienne, oeuvrant dans une démarche contemporain, je m esuis dit : " Pourquoi pas vendre mes dessins à un prix très modique, en reversant 50% à l'association."
Aussitôt dit, aussitôt, depuis mon retour je travaille sur la série "BOUSINI : fais moi un bisou"


PREMIERE SERIE

FORMAT DES DESSINS : A5 sur papier 160g/m2  -  20 EUROS L'UN



 De ce non, l'oiseau rouge en eut le coeur broyé.

Toutes les ruelles parlaient  d'elle.



L'oiseau  sur sa branche RESERVE


Si vous êtes intéressé par un de mes dessins : merci de me contacter
moulinchantal1@gmail.com




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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 18:27

 Pour la première fois en Communauté française, une ouverture s’opère vers des mondes artistiques issus d’un ailleurs pas si lointain, même tout proche, le Proche-Orient. Vaste invitation à découvrir des esthétiques multiples, expérimentales mais toujours politiques, et qui dégagent une incroyable vitalité. Présenter les dynamiques artistiques palestiniennes contemporaines, c’est aussi entrer dans l’histoire : car, que s’est-il passé, là-bas, dans les Territoires mais aussi dans la diaspora ou pour les « Palestiniens de ‘48 » qui vivent en Israël, au tournant des années ’90, depuis les Accords d’Oslo, premier pas vers le « pays à venir »?
Comment l’activité artistique s’est-elle alors structurée et organisée ?
 Quels artistes ont émergé, se sont affirmés et dans quels lieux ?  où en est-on aujourd’hui, en 2008, alors que les Territoires sont toujours occupés, que la colonisation de la Cisjordanie progresse inéluctablement, que le mur ajoute aux divisions, coupe le paysage, oblitère le regard et que les check-points entravent toujours plus la mobilité quotidienne des habitants et … des artistes ?
 Qu’est-ce qui, pourtant, dans cette situation d’occupation, émerge là maintenant ? MASARAT Palestine invite une toute nouvelle génération d’artistes urbains, des collectifs de jeunes graphistes (Zan Studio) ; des photographes et vidéastes (Idioms film) ; de musiciens (Watar, DAM…); des cinéastes et des écrivains, qui tous partagent engagement politique, humour et impertinence des formes…
MASARAT Palestine défait et déconstruit les clichés qui nous habitent (télévisuels, journalistiques), voire même nos représentations les plus familières venues de la militance. Avec nos amis de Ramallah, les artistes, intellectuels et producteurs culturels du Comité Palestinien  avec qui, tout au long de ces deux années, nous avons élaboré la saison, nous avons voulu en quelque sorte « sauter » par-delà le mur, motif omniprésent dans les œuvres d’aujourd’hui, qui se donne et s’impose comme l’image même de la réalité palestinienne, mais qui occulte tant d’autres
Palestine se veut comme un premier arrêt sur image pour cette histoire toute récente.


Lire la suite sur
http://www.masarat.be/saison-artistique.html

situations de l'art contemporain dans le monde : Masarat,
palestine 2008 : conférence au quai Branly (paris)
Jeudi 29 Janvier 2009 de 19h à 21h  Modifier la conférence  
musée du quai Branly - Paris (75)
Avec Fabienne Verstraeten, commissaire de la manifestation en Belgique.
 
Tarif : gratuit

Adresse :
salon de lecture Jacques Kerchache
musée du quai Branly
37, quai Branly
75007 – Paris
Tél : 01 56 61 70 00

accès au salon de lecture Jacques Kerchache dans le hall du musée

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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 13:16
Les discours du Président de la République méritent toute notre attention
(discours intégral link
 parce qu’ils sont pour lui souvent l’occasion d’expliciter les grands principes de son action. Les «Vœux aux acteurs de la culture», prononcés le 13 janvier au Carré d’Art de Nîmes, sont à cet égard d’une redoutable éloquence.
Par delà les promesses, vraies-fausses annonces, petites attaques et bons mots qui polarisent l’attention et saturent les propos des commentateurs, le discours déroule une très claire formulation de la conception présidentielle du monde et de la culture d’aujourd’hui.
En raison du lien appuyé établi entre la culture et l’identité nationale (le terme «identité» est employé 31 fois), on ne peut s’empêcher de voir se profiler derrière le ministère de la Culture l’image fantomatique d’un autre ministère, le tristement célèbre ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale.

On s’effraie ainsi devant cette impression que la politique culturelle et la politique de l’immigration ne seraient que deux faces d’une même politique globale marquée du sceau de l’identité nationale. Christine Albanel serait ainsi la version positive de Brice Hortefeux qui brandit avec une indécente arrogance son score de l’année 2008 durant laquelle 29796 étrangers ont été reconduits à la frontière.
Un frisson nous envahit à l’idée que le ministère de la Culture et celui de l’Immigration seraient l’un et l’autre au service d’une même politique identitaire, le premier procédant par l’addition de projets et de réalisations, et le second par la soustraction des expulsions.

La ville de Nîmes et le Carré d’Art ont ainsi été très explicitement choisis pour inscrire la culture dans une problématique identitaire de territoires, de racines, d’origines. Installée par le discours au cœur d’un enchâssement de territoires, Nîmes — cette «grande ville antique, romaine, hispanique, camarguaise, provençale, languedocienne, française, méditerranéenne, européenne» — est élevée au rang éminemment politique de «haut lieu de notre identité et de notre culture». Tandis que l’harmonieux dialogue des architectures contemporaine et antique du Carré d’Art et de Maison Carrée vient «marier l’identité et la modernité», c’est-à-dire procéder à une très politique rénovation de la notion d’identité à partir de ce principe qu’«être fidèle à son identité c’est se tourner vers l’avenir, et non pas vers le passé».

La situation géographique de Nîmes permet en outre de raccorder le discours à la perspective d’une Union pour la Méditerranée, d’évoquer un vague projet de «grand Musée des Arts et des Civilisations de la Méditerranée», et d’insister sur cette idée que «nos racines, nos origines trouvent corps dans ce bassin méditerranéen» pour encore rénover la notion d’identité en la sortant, cette fois, des limites strictes du territoire national.

Si l’identité est ainsi dynamisée par son extension temporelle à l’avenir et par son ouverture géographique à tout le bassin méditerranéen, elle n’en reste pas moins le pivot de la politique commune de la Culture et de l’Immigration, le lien souterrain entre les actions apparemment contraires, mais en réalité appariées, de Christine Albanel et de Brice Hortefeux.

C’est ce lien qui fonde le caractère schizophrénique du discours du chef de l’État; qui peut en effet déclarer devant un auditoire culturel être «pour le métissage, la tolérance, pour l’addition plutôt que pour la soustraction»; qui peut prôner les vertus de «la rencontre, du dialogue et de l’échange»; et qui inspire par ailleurs, en matière d’immigration, une politique éminemment soustractive d’expulsion, de rejet de l’autre, de refus des différences et de stigmatisation des étrangers (au moins ceux originaires des pays du sud de la Méditerranée).

La culture est ainsi très directement utilisée à des fins idéologiques et politiques. Et son instrumentalisation est encore accentuée par la «crise sans précédent» qui nous touche.
Qualifier cette crise de «crise morale et culturelle» plutôt que de crise financière, économique ou sociale, permet d’y impliquer directement la culture — et de minimiser les responsabilités des milieux économiques.
Dès lors, la culture ne sert plus seulement à renforcer, à dynamiser, à faire «rayonner» l’identité nationale, elle devient le principal rempart contre des menaces qui pèseraient moins sur nos revenus, nos conditions de travail et nos moyens d’existence, que sur le sens et les valeursmêmes de la vie. «Il y a un besoin de sens et un besoin de repère dans la crise que nous traversons. […] C’est là où la culture a toute sa place».

La notion de «crise morale et culturelle» donne à la crise un spectre large, et permet d’avancer le (faux) postulat selon lequel elle serait le fait d’une responsabilité collective, d’un «égarement collectif», d’une «perte collective du bon sens, du sens de la mesure», toutes expressions qui occultent et exonèrent les actions frauduleuses d’un certain nombre de dirigeants de banques et d’entreprises.
Si, effectivement, «la culture a toute sa place» dans la logistique du pouvoir face à la crise, c’est pour servir à brouiller la réalité des responsabilités, et les écarts énormes qui se creusent entre les bénéficiaires et les victimes.

S’il fallait se convaincre encore de la frénésie du pouvoir à instrumentaliser la culture, c’est-à-dire à la nier, on pourrait examiner l’écart entre les promesses et les faits, entre les projets annoncés et la réalité des budgets débloqués. Mais il suffira de se reporter à ce propos du Président selon lequel «les artistes sont ceux qui rêvent la société, la décryptent, l’interprètent, prédisent l’avenir, préviennent les risques : sans les artistes la société mourrait».
L’artiste en rêveur, en sociologue, en gourou prédicateur d’avenir, voire en chef de la sécurité nationale, et même en principe vital de la société. Devant tant de responsabilités qui leurs sont attribuées, assurément «sans les artistes la société mourrait». Mais au-delà des mots, la réalité est plutôt celle-ci : dans cette société, trop d’artistes, empêchés de créer, sont condamnés à mourir.  André ROUILLET : PARIS ART : 22 JANVIER 2009



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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 00:05

Etre artiste...
EXTRAIT DU DISCOURS D'ALBERT CAMUS A STOCKLOM 1957


.../...Je ne puis personnellement vivre sans mon art , mais je n’ai jamais placé cet art au dessus de tout. S’il m’est nécessaire au contraire c’est qu’il ne se sépare de personne. Il me permet de vivre   tel que je suis au niveau de tous. L’art n’est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d’émouvoir le plus grand nombre d’hommes  en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes. Il oblige donc l’artiste a ne pas se séparer, il le soumet à la vérité la plus humble  et la plus universelle. Et celui qui souvent a choisi son destin d’artiste parce qu’il se sentait différent, apprend bien vite qu’il ne nourrira son art  et sa différence qu’en avouant sa ressemblance avec tous. L’artiste se forge dans cet aller-retour  perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut sa passer et de la communauté à laquelle il ne peut s’arracher. C’est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien. Ils s’obligent à comprendre au lieu de juger, et s’ils ont un parti à prendre en ce monde   ce ne peut être que celui d’une société ou selon le grand mot de Nietzche ne régnera plus  le juge mais le créateur qu’il soit  travailleur  ou intellectuel . Le rôle de l’écrivain du même coup ne se sépare pas  de devoirs difficiles. Par  définition,  il ne peut se mettre au service de ceux qui font l’histoire , il est au service de ceux qui la subissent ou sinon le voici seul et privé de son art .

.../... ALBERT CAMUS

 

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