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  • : OBJECTIF SOLEIL - Ecoles Almanal et Chaims
  • : Le désir de permettre aux enfants marocains des quartiers défavorisés d'aller à l'école maternelle. En créant grâce à ce blog un partenariat de développement solidaire entre l'école Al manal de Sidi-el-bernoussi et l'école Chaims de la balnlieue de Rabbat et les français et françaises qui sont prêts à s'engager dans cette action. Ce blog se veut aussi lieu de ressources éducatives.
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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 00:22
Vous vous sentez concernés par les objectifs de notre association...
Vous partez au Maroc via Casablanca, ou Rabbat..et il vous reste encore de la place dans votre voiture...
Pouvez  vous nous contacter, pour nous aider à transporter bénévolement matériels scolaires ou des livres.


Dans le sens Casablanca - Lyon
 BRAHIM
birim-1397@hotmail.com



Dans le sens Lyon-Casablanca
chantalmouln@yahoo.fr



et en bretagne (nantes-saint-nazaire)
ANNE et DANIEL COURZAL
daniel.courzal@club-internet.fr
anne.courzal@club-internet.fr



Il peut bien sur y avoir d'autres villes touritsiques au Maroc, comme Marrakech. Pour cela envoi un mail à Brahim

D'avance merci...et peut-être à bientôt
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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 00:05

Etre artiste...
EXTRAIT DU DISCOURS D'ALBERT CAMUS A STOCKLOM 1957


.../...Je ne puis personnellement vivre sans mon art , mais je n’ai jamais placé cet art au dessus de tout. S’il m’est nécessaire au contraire c’est qu’il ne se sépare de personne. Il me permet de vivre   tel que je suis au niveau de tous. L’art n’est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d’émouvoir le plus grand nombre d’hommes  en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes. Il oblige donc l’artiste a ne pas se séparer, il le soumet à la vérité la plus humble  et la plus universelle. Et celui qui souvent a choisi son destin d’artiste parce qu’il se sentait différent, apprend bien vite qu’il ne nourrira son art  et sa différence qu’en avouant sa ressemblance avec tous. L’artiste se forge dans cet aller-retour  perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut sa passer et de la communauté à laquelle il ne peut s’arracher. C’est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien. Ils s’obligent à comprendre au lieu de juger, et s’ils ont un parti à prendre en ce monde   ce ne peut être que celui d’une société ou selon le grand mot de Nietzche ne régnera plus  le juge mais le créateur qu’il soit  travailleur  ou intellectuel . Le rôle de l’écrivain du même coup ne se sépare pas  de devoirs difficiles. Par  définition,  il ne peut se mettre au service de ceux qui font l’histoire , il est au service de ceux qui la subissent ou sinon le voici seul et privé de son art .

.../... ALBERT CAMUS

 

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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 23:53

OBJECTIF  SOLEIL

Association loi 1901

 

 

A nos ami(e)s marocains.

 

Créer, une association n’est pas un geste désintéressé.  Merci à  vous, de nous permettre de mobiliser nos énergies créatrices, d’avoir un but concret pour reprendre confiance dans ce qu’il y a de meilleur en l’homme : pour vivre concrètement  nos idées humanitaires de partage et de solidarité.

 

 

L’axe majeur de notre mobilisation est le

PARRAINAGE DE DEUX ECOLES MATERNELLES (enfants de 2 à 6 ans)

 

Objectif Soleil  propose à chacun de  devenir adhérent de notre association pour une cotisation annuelle de 10 euros. (Gratuit pour les personnes résidant au Maroc, qui  peuvent devenir membres d’honneur).

 

TROIS PROJETS nous tiennent à cœur.

 

- La création d’une bibliothèque enfantine. 

Collecte de livres en bon état pour enfants de 2 à 6ans.

 

- La création d’une ludothèque

Collecte de jeux éducatifs (pas de peluches) ou de jouets pour installer les coins cuisine, pâte à modeler, garages, ….

 

- La création dans chacune des deux écoles d’un cyber-espace.

L’envoi d’ordinateurs  obsolètes en France mais en état de marche, et de logiciels didactiques (mobiclic par exemple)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 20:35
L'école chaims se situe dans la banlieue de Rabbat. Lorsque nous l'avons visité avec Anne, nous avons été accueillies  avec enthousiasme par Abdelraman MECHKAR et ses assistantes scolaires.





Anne, s'émerveille des apprentissages des petits écoliers...





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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 23:14
 Maroc : 370.000 élèves ont abandonné l’école en 2006
le 17/4/2007 14:30:00

Le Maroc traîne un boulet qui inhibe sérieusement ses chances de décollage économique et social : 10 millions de Marocains ne savent ni lire ni écrire. Le dernier recensement de la population, celui de 2004, qui donne ce chiffre, ajoute qu’un peu plus d’un million d’enfants âgés de 9 à 14 ans sont non scolarisés.
A cette masse d’analphabètes formée par les jeunes en âge de scolarité, il faut ajouter les 400 000 enfants qui quittent annuellement les bancs de l’école (ils étaient 368 000 élèves en 2004-05). Et c’est l’enseignement primaire, censé dispenser l’éducation de base, sans laquelle tout enfant sera un analphabète, qui vient en tête (ou plutôt en queue de peloton). En effet, 216 176 élèves ont quitté l’école en 2005-06.

Cette déperdition scolaire, estimée à 6% des effectifs inscrits en 2006, annihile tous les efforts entrepris par le Maroc en matière de généralisation de la scolarité au niveau de l’école primaire : 93% des enfants entre 6 et 11 ans sont en effet scolarisés.

Un manque à gagner de plus de 2 milliards de DH dû au taux élevé d’analphabètes

Par rapport aux autres pays du Maghreb, le Maroc est mal classé en termes de capacité de rétention des enfants à l’école : en Algérie et en Tunisie, le taux d’abandon scolaire varie entre 2 et 3% en cinquième année de l’école primaire. On s’en doutait, parmi les enfants non scolarisés ou déscolarisés au Maroc, ce sont les filles (58,4%) et les enfants habitant en zones rurales (80%) qui sont les grandes victimes. Par ailleurs, 40 % de ces enfants non scolarisés ou qui ont quitté précocement l’école sont en situation de travail.

Cela signifie d’abord un énorme manque à gagner économique à souligner. Une étude, menée en 2006 par le secrétariat d’Etat chargé de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle, en partenariat avec l’Unicef, sur « La non scolarisation au Maroc, une analyse en termes de coût d’opportunité », a calculé les bénéfices que le Maroc aurait pu tirer s’il ne traînait pas ce taux élevé d’analphabètes. Chaque année d’étude supplémentaire passée dans le primaire, calcule ce rapport, « est susceptible de procurer 12,7% d’augmentation de salaire (contre 10,4% dans le secondaire) ». Le gain est plus élevé d’environ un point pour les filles, et ce aussi bien dans le primaire qu’au niveau du collège. En bénéfices nets, le manque à gagner net total pour la société représente pratiquement un demi pourcentage du PIB de l’année 2004.

Il est estimé à 2, 8 milliards de DH. C’est dire le rôle déterminant de l’éducation fondamentale dans le processus du développement d’une société. Ce n’est pas un hasard si l’économiste Amaryta Sen, prix Nobel d’économie 1998, place la généralisation de l’éducation de base au cœur du processus du développement humain. Au-delà de l’utilité directe dont un tel investissement est susceptible de faire bénéficier les individus et l’ensemble de la société, cet économiste met l’accent sur le rôle majeur de l’éducation dans l’amélioration des potentialités humaines élémentaires : instruit, l’homme serait plus épanoui, sa capacité de choisir et de se prendre en charge serait plus importante.

Fournitures scolaires, frais d’inscription, d’assurance..., des éléments de dissuasion

Pourquoi ce taux élevé d’enfants qui abandonnent les classes pour aller rejoindre la masse élevé des analphabètes adultes ? Deux raisons sont invoquées par le département de tutelle. Il y a d’abord la pauvreté des ménages marocains qui les rend incapables de subvenir aux besoins scolaires de leurs enfants, et il y a ensuite la qualité logistique et pédagogique de l’enseignement, particulièrement dans le rural.

La première catégorie des causes, appelée causes extrascolaires, influe considérablement sur le choix que fait un ménage de ne pas inscrire son enfant à l’école, et sur celui de l’en soustraire une ou deux années seulement après son inscription. D’autant que, dans le monde rural et dans les milieux pauvres des zones urbaines, un enfant est, por ses parents, lui-même source exploitable de revenus. Le revenu qu’apporte un enfant qui travaille, selon une enquête qualitative menée en 2004 par Nahed Bennani dans le cadre de son DESA (enquête qui a concerné 50 enfants), est de 300 DH en moyenne : il s’agit d’enfants qui travaillent dans les secteurs de l’agriculture, de l’artisanat, dans les ateliers de mécanique et dans la rue.

L’achat des fournitures scolaires vient en tête des raisons de l’abandon scolaire. Elles représenteraient en moyenne 10% des revenus, soit environ 1 200 DH par enfant lors de chaque rentrée scolaire. Ce chiffre, multiplié par le nombre d’enfants par ménage, s’avère assez lourd. Toutefois, il n’y a pas que les fournitures scolaires proprement dites qui pèsent, mais aussi les frais d’assurance, ceux qu’il faut payer à l’association des parents d’élèves, les nécessaires débours pour la tenue vestimentaire, sans parler des frais de cours supplémentaires (voir témoignage ci-dessous). Ce constat fait douter les rédacteurs de l’étude précitée réalisée en partenariat avec l’Unicef, du principe de la gratuité de l’éducation fondamentale stipulé par la Charte d’éducation et de formation, un principe qui reste plus théorique que pratique. « Si l’Etat ne met pas le paquet pour résorber ce problème, il y a fort à parier que l’hémorragie liée à la déperdition scolaire continuera », clame un inspecteur de l’enseignement fondamental. Une prise en charge des fournitures scolaires par les pouvoirs publics s’impose donc, assène-t-il.

D’autant qu’elle « est de nature à compenser les coûts supportés par le budget de l’Etat dans l’éducation non formelle », souligne l’étude précitée. En effet, le nombre des bénéficiaires de cette éducation non formelle a atteint, en 2005-2006, 34 293 élèves, sachant que l’Etat participe par une subvention qui va jusqu’à 1200 DH par élève au profit des associations qui s’en chargent, soit 41 MDH.

La qualité de l’école est aussi à l’origine de l’abandon scolaire

Il y a d’autres causes extrascolaires qui font fuir l’enfant de l’école, outre la pauvreté des ménages, toutes liées aux difficultés sociales et familiales où baignent les enfants en âge d’aller à l’école. Une enquête menée par l’Unicef en 2004les énumère ainsi : le travail des enfants, l’état de santé de l’élève, la séparation des parents (divorce), l’analphabétisme des parents, l’attitude négative des parents vis-à-vis de l’école, l’éloignement des écoles et des collèges, le mariage précoce des filles, le mouvement des populations (flux migratoires).

Enfin, le facteur économique est loin d’être le seul responsable de l’abandon scolaire : la qualité de l’école y participe d’une façon décisive. La relation de l’enfant avec son école est tout sauf une relation d’amour : là aussi les raisons sont multiples. L’échec scolaire est dû à la mauvaise relation de l’élève avec ses enseignants, relations souvent fondées sur la violence et la dévalorisation de l’enfant, au manque de matériel pédagogique, à l’inadaptation des structures, à l’absentéisme des enseignants, au manque désastreux d’activités parascolaires et ludiques, au défaut de formation initiale des enseignants aux besoins de l’école et des élèves. La liste des raisons qui démotivent l’élève et l’incitent à chercher d’autres opportunités en dehors de l’école est relativement longue. Ce sera alors l’analphabétisme pour toute la vie, la rue et son cortège de délinquance, de drogue, de chômage, ou d’envie d’émigrer sous d’autres cieux à la recherche d’une vie meilleure.

Que faire pour arrêter l’hémorragie ? Quoique modeste en terme d’efficacité (le chantier est vaste : on compte actuellement 1 018 000 enfants non scolarisés ou ayant quitté l’école) le travail du secrétariat d’Etat chargé de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle n’est pas à dénigrer. En partenariat avec un tissu associatif très actif, dense, puisque faisant appel à quelque 32 000 associations, il a pu lancer une stratégie autour de deux axes.

Essayer d’abord d’arrêter le flux qui alimente le contingent des analphabètes, en identifiant les enfants qui risquent d’interrompre leur scolarité : un travail préventif qui touche ceux qui ont des difficultés scolaires ou ont des problèmes sociaux. Offrir ensuite, dans le cadre d’un travail curatif, aux enfants non scolarisés ou ayant quitté précocement l’école, une deuxième chance dans le cadre de l’éducation non formelle, en vue de leur réinsertion scolaire ou de leur insertion professionnelle ou sociale. Pour les premiers, le Secrétariat d’Aniss Birou a essayé d’installer, dans les écoles primaires, des cellules de veille, avec un taux de couverture de 72% en 2005 et de 87% en 2006. Objectif : travailler sur les causes qui font fuir les enfants de l’école pour les éloigner des comportements à risque (vagabondage, délinquance, exploitation dans le travail…) et essayer d’en retenir le plus grand nombre.

Concernant les seconds, le Secrétariat offre une école non formelle aux enfants qui ont échoué pour essayer de repêcher et de réintégrer dans l’éducation formelle ceux qui peuvent l’être.

Les résultats sont modestes sur le terrain : le nombre des bénéficiaires de cette éducation non formelle au titre de l’année 2005-06 n’a pas dépassé les 34 294 élèves, dont 17 255 ont été pris en charge par les ONG et c’est le rythme moyen annuel qu’ont pu soutenir jusqu’à ce jour les pouvoirs publics pour résorber la masse de ces laissés-pour-compte de l’école. Le Secrétariat ambitionne de baisser le taux de déperdition scolaire à 2% annuels à l’horizon 2010 au lieu des 6% actuels, sachant que le coût de l’éradication de l’analphabétisme des jeunes est estimé à 1 580 million de dirhams. Vaste et ambitieux programme.

La vie éco , bladi
Jaouad Mdidech

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 23:16

Rappelons quelques chiffres :


66% d’analphabètes en milieu rural, dont 83% de femmes ;

Près d'un Marocain sur 5 vit en dessous du seuil de pauvreté
(<1$/jour) ;

le revenu moyen par habitant en 2004 est de 1.687 $, soit 20 fois moins qu’en France ;


environ 14.000 enfants vivent dans les rues, dont près de 2.600 de moins de 9 ans;
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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 18:12

FINANCEMENT  DE L’ECOLE.

 

Il faut savoir que l’État marocain ne subventionne en aucun cas ce type d’initiative.

La transformation du rez de chaussée familial en salle de classes a été entièrement financée par le directeur.  L’équipement matériel, (bureaux, chaises, tables,  fournitures) aussi.

Les charges mensuelles (l’électricité, téléphone, internet, eau) sont également à payer par  le directeur.

 

Chaque famille donne 1000 dirhams annuels.  (100 euros). La somme annuelle perçue par le directeur est de 36.000 dhs. Il faut savoir que le directeur accueille deux enfants gratuitement,  en raison de leur situation familiale extrêmement délicate.

 

Avec cet argent, le directeur doit non seulement faire face aux charges citées précédemment, mais il doit aussi payer ces deux assistantes et la stagiaire.

 

En résumé, les salaires des institutrices sont très bas, et il arrive souvent que le directeur ne parvienne même pas à avoir 500 dhirams par mois. (soit 20% du smic). Celui-ci pour nourrir sa famille est donc dans l’obligation de donner des cours du soir.

 

L’économie familiale repose sur la solidarité,.

 

 

 

                          

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 18:05

 L’école accueille 38 élèves de trois à six ans.

Deux classes  existent :




La première  correspond au cycle I  avec 28 élèves et a pour but principal la socialisation des enfants.





La deuxième a comme objectif le préapprentissage de la lecture et des mathématiques. Les élèves  apprennent également à écrire l’arabe et le français.

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 17:56

On constate que les enfants qui ont suivi un enseignement préélémentaire  obtiennent de bons résultats en primaire. Il faut savoir que la famille ne peut pas  remplacer l’école maternelle. Car ces parents  pour la plupart ne savent ni lire, ni écrire, et ne peuvent aider leurs enfants à progresser comme les autres.

Il est également constaté que les enfants qui n’ont pas suivi l’école maternelle, se trouvent d’emblée en échec scolaire et sont souvent obligés de quitter l’école. Ils se retrouvent  dans la rue, et  vont connaître un avenir douloureux à travers la délinquance ou  l’usage de la drogue.
Beaucoup de ces enfants qui resteront illétrés vont être exploités pour faire des travaux durs avec des mâcons, des menuisiers, des ferrailleurs. Les filles resteront à la maison où iront travailler chez des familles comme « bonnes », avec quelques dirhams.

 

                                            

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 13:42

Les familles marocaines sont  très modestes, voir pour la plupart pauvres.

Faire le choix d’envoyer leurs enfants à l’école est un sacrifice financier pour chaque famille qui se prive  pour arriver à rassembler les 100 dirhams  mensuels (10 euros par mois. Seul l’homme travaille  dans les familles, et le taux de chômage est très élevé. Souvent la famille ne dispose d’aucune ressource  financière et les parents savent l’importance de ce choix, pour permettre un avenir meilleur à leurs enfants.  Il y a encore bien sûr de très nombreux enfants qui n’ont pas cette chance d’aller à l’école.

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